OD STEWART: L’ÉNIGME ABSOLUE… L’homme a chanté sur certains des plus beaux disques de l’histoire du rock; puis est devenu l’un des sujets favoris des pages de Voici. Bon, il n’est pas le seul. Mais tout de même… Il vient de sortir un piètre album. Normal, c’est ce qu’il fait depuis un peu moins de quarante ans. Il pourrait se demander, comme dans le film d’Ettore Scola: Il n’en a cure. Rod s’en moque. Son autobiographie, traduite en français et parue chez Michel Lafon il y a près de dix ans, est instructive. Amusante, honnête (même si personne ne peut tout vérifier), pas prétentieuse. Rod y apparaît comme un bon lad dilettante obsédé par l’Ecosse, le foot, la bière et le scotch. Il y raconte avec un tel sans-gêne son obsession futile pour les mannequins — qu’il semble s’offrir comme s’il avait feuilleté un catalogue —, les voitures italiennes, les tableaux préraphaélites (en gros, le romantisme pour les ploucs), les voyages en jet avec les membres masculins de sa famille pour aller voir un match des Celtics, que c’en serait gênant s’il ne le disait pas avec tant de décontraction. Rod est un parvenu, un m’as-tu-vu qui se roule dans les signes extérieurs de richesse et raconte dans son livre sa liste innombrable
La voix ROD STEWART
Dec 21, 2021
7 minutes
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