Éric Neuhoff « Je voulais faire mentir Tolstoï »
Quand le maître du dix-huitième degré – aux yeux d’Éric Neuhoff c’est la moindre des politesses, pas question d’emmerder les gens avec ses états d’âme – s’essaie pour la première fois au roman d’amour, ça donne un livre faisant entendre les bruits irréconciliables de la légèreté et de la fidélité. Claire et Pierre sont mignons, avec leurs prénoms qui riment et leur amour qui dure dans un monde – celui de l’édition parisienne – où les divorces succèdent aux divorces et où eux vieillissent ensemble ; une femme, un mari, deux enfants, et le mari qui n’en revient pas d’avoir trouvé la
