Les sorcières à l’opéra
échantes, jalouses, criminelles, empoisonneuses, et autres infanticides font très tôt leur apparition sur scène. Après les premiers opéras, fables pastorales issues de l’engouement pour la Grèce antique, le genre intègre l’épique, qui fait la part belle à la magie. Le de L’Arioste apporte le personnage d’Alcine. La du Tasse celui d’Armide. Toutes deux sont là pour empêcher les hommes de quêter en rond: l’amour pour Roger, la guerre chez Renaud. Tentatrice, la magicienne est d’ailleurs presque toujours associée à un lieu clos, contre-écho lointain du (lieu idyllique) de l’amour courtois ici transgressé, où elle séduit puis emprisonne « ses » hommes – au préalable métamorphosés. La postérité de ces deux initiatrices sera immense, en particulier pour la seconde que font chanter Lully,), Haydn, Salieri, Rossini, Dvorak…
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