« UNE DORIAN GRAY À L’ENVERS »
arce qu’elle se rase le crâne, arbore des tatouages et revendique son homosexualité, certains passent à côté de Constance Debré. Elle aggrave son cas avec ses phrases courtes et son discours émancipateur appelantla mythologie Debré, ce n’est pas un caprice d’enfant gâtée : on y sent l’influence de Proust et de Thomas Bernhard. Son style est réfléchi, et sa sécheresse toute janséniste – on peut porter des Dr Martens et avoir lu Pascal. Difficile de ne pas aimer un écrivain pareil, qui allie pensée originale et humour ravageur. C’est une Dorian Gray à l’envers : derrière l’apparence sombre, une personnalité lumineuse. Constance Debré :