L’Atlantique par la face nord!
musclé, humide », les coureurs de la Transquadra ne mâchaient pas leurs mots à leur arrivée en Martinique pour qualifier cette seconde étape compliquée « météorologiquement » parlant. Très attendu, le long bord de portant de 2 700 milles dans les alizés au départ de Madère s’est vite transformé en balade irlandaise, la faute au passage de trois petites perturbations vicieuses calées au sud des Açores. Au menu de la première semaine de course pour les 75 voiliers de lors de la première étape n’aura donc pas réussi son pari de traverser l’Atlantique sur un voilier réputé difficile à mener en solitaire. Gageons qu’il reviendra pour la prochaine édition pour jouer la gagne! Dans la foulée, Stéphane Bodin (, JPK 10.30) – l’un des seuls, aux dires des concurrents, capable de damer le pion au grand favori Alex Ozon –, faisait voile vers les Açores victime d’un arrachement de vérin de pilote avant d’officialiser son abandon la mort dans l’âme. Plus grave, le démâtage d’Hugues Ansart (, Pogo 30), obligé de se dérouter lui aussi vers l’archipel portugais sous gréement de fortune. A sec de carburant, il sera même ravitaillé en haute mer par un méthanier russe envoyé sur zone par le MRCC de Ponta Delgada avant l’arrivée d’un nouveau coup de tabac. Une transat aux airs de Vendée Globe! S’ensuivent trois autres abandons sur avarie de safran (, skippers Jean-Marc Trihan et Bertrand Géraud), panne électrique (Bruno Rzetelny sur ) et souci de pilote pour Pierre-Yves Rollin et Paul Camps à bord de . Pour les concurrents encore en lice, c’est au bout de sept jours de mer et après le contournement par le nord d’une dernière dépression qu’ils pouvaient enfin mettre le clignotant à gauche sur un dernier long bord à 140° du vent réel en cap direct sur la Martinique.
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