MINE de CRISTAL
Peut-on être plus européenne que Giovanna Battaglia? Née milanaise, un temps new-yorkaise, mais surtout globe-trotteuse invétérée, la styliste adorée des photographesC’est ce qui est cool avec ces bijoux : ils se prêtent à tout, on peut en changer quand on veut », explique celle qui a aussi retravaillé entièrement le concept de boutique (dont celle des Champs-Élysées) sur un thème mi-galerie d’art, mi-magasin de bonbons. Dans son bureau, les centaines de références sont accrochées au mur selon un codage de teintes et de tailles digne d’une formule de physique quantique. Il y a aussi une bibliothèque de livres qui l’inspirent, comme du peintre et initiateur de l’art optique Josef Albers, et un qui ne la quitte pas. « Je reviens sans cesse à écrit par un moine italien du XV siècle, et illustré par son meilleur ami : Léonard de Vinci. Les dessins sont extraordinaires, avec une richesse de formes inouïe. » On avait bien senti qu’il y avait une part de mystique dans les dernières collections du numéro un mondial du cristal.
