La Ruche et les Bruyères
uvent, le hasard fait bien les choses. C’est en cherchant un terrain pour expérimenter la permaculture que Cybèle, cheffe de son bistrot à Boulogne-Billancourt, ouvert en 2013, tombe sous le charme d’un et du Dans sa famille d’artistes, la nature et l’art de vivre ont toujours été des vecteurs de créativité. D’études d’art en expériences de cheffe à domicile, entre la Caraïbe et les Hamptons, la Californienne amoureuse de la France depuis son enfance finit par atterrir à Paris. Non sans avoir rencontré Frank, son futur mari, qui quitte son poste dans la technologie pour l’épauler dans son aventure culinaire. Ici, aux Bruyères, comme dans son néobistrot de Boulogne-Billancourt, le couple franco-américain a veillé à tout: des travaux aux plantations, de la déco aux fourneaux, du potager à la cave, des abeilles aux arbres fruitiers, avec la forêt de Rambouillet pour toile de fond. Avec ses 28 couverts, Ruche plante le décor: meubles de designers, camaïeu de vert et feu de cheminée entourent une table éprise de végétal, approvisionnée par le jardin. Plantés en mandala, sous le chêne ou dans la serre, légumes, baies exotiques, jeunes pousses et fleurs fraîches sont traités avec une infinie politesse. Même attention pour la pêche durable en provenance de l’île d’Yeu ou pour la viande d’éleveurs du coin. Fils de vigneron champenois, Frank se passionne pour les vins vivants et peaufine une carte de 250 références. Adepte de lacto-fermentation, Cybèle, qui fait son miso elle-même et ne jure que par le levain naturel, rêve d’ouvrir son fournil dans la grange attenante. Son pain enchante déjà le petit déjeuner à côté du miel et des confitures maison. Car ses cinq chambres cultivent le cet art de vivre scandinave qui plaît tant aux citadins en mal d’évasion.
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