Paris Match

BERNARD MINIER SUSPENSE SANS FRONTIÈRES

Héros de sept best-sellers, le commandant Servaz, apparu en 2011 dans le terrifiant « Glacé », est indissociable de son créateur. Bernard Minier, 61 ans, ex-douanier venu au polar presque par hasard, se passe rarement de ses services lorsqu’il s’agit de traquer des serial killers. Avec 4,7 millions d’exemplaires vendus en France, et des romans traduits dans 25 langues, l’auteur aurait pu se reposer sur ses sanglants lauriers. Pas son genre. Avec Lucia Guerrero, Minier préfère renouer avec ses origines espagnoles pour faire naître une héroïne tout aussi fascinante que Martin Servaz. Cette enquêtrice de la Guardia Civil va devoir traquer le pervers qui a collé le corps martyrisé de son collègue à un calvaire. À Salamanque, des étudiants en criminologie vont tenter d’aider Lucia à confondre le meurtrier, qui, de Madrid à Ségovie, sème ses œuvres macabres en s’inspirant d’Ovide. Tout ça grâce à un logiciel révolutionnaire. Mais, rassurez-vous, Minier ne croit toujours pas aux promesses miraculeuses de la technologie. Paroles d’un artisan du crime…

Paris Match. Pourquoi avoir donné vie à la lieutenante Lucia Guerrero ? Vous en aviez un peu marre du commandant Martin Servaz ?

Non. Servaz et moi, on est comme un vieux couple,

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