Christophe Donner

a pluridisciplinarité de cette chronique, pour intentionnelle qu’elle soit, a jusqu’ici échappé à tout questionnement ontologique. En effet, qu’est-ce que c’est que cette chronique nommée ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’une chronique? En d’autres termes, et sans fausse modestie, qu’est-ce qu’une bonne chronique qui ne pose pas, dans sa forme comme dans son objet, la question de ce qu’est une chronique? Réponse : ça n’est pas le confort du lecteur n’a plus besoin de réclame. Ça sort, c’est lu, c’est pas lu, pas son problème. L’artiste trace sa route dans un océan d’indifférence. Quelques égarés grimpent à bord, c’est très bien comme ça. En couverture, son fils, les mains devant les yeux, ne veut plus voir des femmes nues : il en a marre des femmes nues, il y en a trop dans les musées où son père le trimbale, croyant bien faire, pour le cultiver, l’éveiller à l’art, lui donner le goût des couleurs, ou des femmes nues, que sais-je.