Le cinéma français en panne de fréquentation
« Au cinéma, on doit voir des films… de cinéma ! »
Matthias Weber, producteur
Arrivée hier sur la Croisette, Sophie Dulac est venue défendre quatre films, dont Barrage, une pépite soudanaise présentée à la Quinzaine des réalisateurs. Depuis sa chambre de l’hôtel Cavendish, loin de ses bureaux du triangle d’or, à Paris, elle aperçoit le Palais des festivals. Symbole d’une parenthèse d’insouciance, de rêve et de paillettes salvatrices. Car à l’instar de toute la profession, celle qui est à la fois productrice, distributrice et exploitante de salle accuse une baisse au guichet de plus de 30 % depuis la reprise.
À la findu milieu , qu’elle distribue et exploite en priorité. Des productions aux budgets modérés (entre 3 et 5 millions d’euros), pourtant considérés comme une locomotive essentielle du marché, mais qui ne trouvent plus leur public. souffle Sophie Dulac, déjà couronnée par trois césars.
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