L EST TEMPS DE RACONTER NOS GROOVIES. Cette histoire d’amour française. Le 29 avril, les Flamin’Groovies jouaient au Cabaret Sauvage. Oh, l’affaire ne fit pas grand bruit! Des Groovies historiques, on ne reconnaissait que Cyril Jordan avec sa Dan Armstrong au milieu d’un nouveau groupe. Le son, néanmoins, était excellent. Un rêve de sixties avec les harmonies nécessaires, des guitares qui s’envolent, du Chuck Berry (“Around And Around”) et des originaux, leur “You Tore Me Down”, leur “Shake Some Action”, leur “Slow Death”, et même “Teenage Head”. Une bonne surprise. Un mix des deux périodes: cela fait trente ans sans doute qu’ils ont abandonnéles costumes Beatles et le tout jingle-jingle à la guitare, revenant à un son plus proche des early seventies. Même si la voix de Chris Wilson manquait (c’est Cyril qui chante désormais), même si certains ne pardonneront jamais à Cyril Jordan d’avoir viréGeorge Alexander, même si ce n’était pas Danny Mihm à la batterie, même si, même si…, ce concert était d’une bonne facture, meilleur qu’au Rex, voilàdes lustres, meilleur que…Cyril Jordan est un Dorian Gray: le visage s’abîme, la perruque s’allonge mais
LES FLAMIN’GROOVIES ET LA FRANCE
May 24, 2022
7 minutes
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