Editeur de poche, un métier à risque
LLE EST LOIN L’ÉPOQUE DU « POCHE À PAPA » lorsque les éditeurs de petits formats se contentaient d’attendre le succès des livres avant de les rééditer tranquillement un an plus tard. Il n’est plus question aujourd’hui d’entériner la bonne santé d’une oeuvre, il s’agit de la devancer, voire de la susciter, et, surtout, de ne pas laisser un titre prometteur au concurrent. C’est que la bataille fait rage entre les cinq grands éditeurs qui se partagent le marché fructueux du livre de poche. Tous adossés à un groupe, ils en sont aussi les vaches à lait – le poche représente 14,5 % des ventes de livres en valeur et 27 % des ventes en volume. Moment clef de cette compétition, la rentrée littéraire et ses quelque 500 nouveautés. Une belle spécificité française que cette « rentrée » qui enflamme le milieu, avec son lot de succès surprises et les prix de l’automne en ligne de mire. Début
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