Comment les gendarmes se forment à écouter les enfants
C’est un chiffre noir, insupportable parce qu’il s’agit de mineurs : 70 % des plaintes pour agression sexuelle, dont l’inceste, sont aujourd’hui classées sans suite. Bien souvent faute de preuve. Comment, dans ces affaires qui se jouent parole contre parole, questionner un enfant afin de matérialiser les faits et d’incriminer l’auteur ? La gendarmerie, dont le personnel assure une centaine d’auditions de jeunes victimes chaque jour, a pris le sujet à bras-le-corps et propose aux volontaires une formation spécifique, dispensée au Centre national de formation à la police judiciaire (CNFPJ), à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
Après trois demandes, Malikah, 30 ans, maréchale des logis-chef à Dammartin-en-Goële explique la jeune femme. Comme avec cette fillette de 6 ans qui avait subi des attouchements et qui lui a lancé :Quelques jours plus tard, face à une collègue formée, la même enfant a
You’re reading a preview, subscribe to read more.
Start your free 30 days