A Fontainebleau aussi, on craint les ravages du feu
Un fond d’air aux effluves carbonisés complète le paysage noirci, duquel se détachent des centaines de fougères vert écarlate déjà hautes d’une dizaine de centimètres. Un incendie a ravagé au début du mois de juin une parcelle du massif forestier de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, laissant derrière lui des centaines de pins maritimes au sol. D’autres, brunis, sont encore dressés. Pas pour longtemps. Asphyxiés à leurs racines, ils s’effondreront d’ici moins d’un an.
A peine un mois plus tard, cette zone escarpée, longtemps utilisée comme carrière à pavés, a retrouvé une certaine splendeur née des contrastes qui la recouvrent. Un peu en hauteur, surplombant la forêt et à l’abri des regards, on comprend pourquoi des bivouaqueurs à l’origine de l’incendie ont posé leurs tentes sur ces rochers encerclés
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