Quand LE CLIMAT N’EN FAIT QU’À SA TÊTE
Parer au manque d’eau
’est évidemment la sécheresse qui vient tout de suite en tête des soucis de l’été. Même si les spécificités régionales sont fortes, la règle de base est la même pour tous les jardins : on installe la bonne plante au bon endroit. Facile à dire ! Car chaque espace recèle plusieurs microclimats et il faut bien identifier les endroits exposés au soleil comme aux vents, et tenir compte du sol : une terre légère laisse filer l’eau, quand l’argile la retient au niveau des racines, jusqu’à faire souffrir la plante en (Eschscholtzia), et et pour former des tapis parfumés, et certaines graminées comme la On n’arrose qu’au minimum et seulement les espèces plantées dans l’année (leurs racines sont moins performantes), ainsi que les légumes du potager. Il vaut mieux arroser abondamment une fois par semaine qu’un peu tous les jours : la plante va développer un système racinaire en profondeur et sera moins sensible à l’assèchement du sol en surface. On agit de préférence le matin, quand le sol est encore un peu frais, plutôt que le soir s’il fait très chaud, car l’eau va chauffer au contact de la terre et risque alors d’accentuer les brûlures au niveau des racines superficielles. Pour restreindre les pertes en eau, on paille le sol juste après un arrosage généreux ou une bonne pluie avec de la paille de blé, de lin, de chanvre, de miscanthus, ou avec des éclats d’ardoise, des galets… Plus le paillis est léger, plus il faut mettre une couche épaisse pour éviter sa dispersion avec le vent.
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