Chronique de Jean Becker avec Gérard Depardieu, Fanny Ardant, Benoît Poelvoorde…
SORTIE LE 24 AOÛT
C’est à cette adaptation d’un bref roman de Georges Simenon qu’œuvrait (2010), semblait le choix le plus judicieux pour la mettre en scène. Le réalisateur de y retrouve Gérard Depardieu en monstre sacré qui met de l’ordre dans sa vie, déchiré entre la diva pour qui il se languit (Fanny Ardant) et une jeune mère célibataire qu’il prend sous son aile (Stéfi Celma). Avec, aussi, son protégé que campe Benoît Poelvoorde et un appétit de vivre incompatible avec les prescriptions de son médecin. Ce chant du cygne poignant est un pur plaisir d’acteurs, du méconnaissable Fred Testot en chauffeur à la bouleversante Anouk Grinberg en habilleuse. Un délicieux vent de nostalgie souffle sur cette reconstitution soignée des années 1970 où l’on soupait après le spectacle et où le boulevard était encore une institution peuplée de bêtes de scène.