Comment l’idée de Saltus Campus vous est-elle venue?
Valentine de Ganay: Depuis des mois, je ne peux plus participer à la moindre discussion sans entendre les mots permaculture, résilience, souveraineté alimentaire… Il est question d’avenir de la planète, d’agriculteurs, de techniques. Et moi qui, depuis quinze ans, ai progressivement transformé mes 2 000 hectares de terres agricoles en bio en les cultivant selon les techniques de l’agroécologie, je constate avec stupéfaction que les jeunes qui vont préparer le monde et l’agriculture de demain apprennent des techniques dépassées et non durables. Le monde paysan disparaît et il va falloir le renouveler.
Comment lance-t-on un projet de lycée?
Avec Agnès Sourisseau, mon amie et complice dans cette