our mieux cerner la personnalité du compositeur Georges Aperghis (né en 1945), le musicologue Nicolas Donin, professeur à l’université de Genève, a voulu mais aussi et , plus directement lié à l’acte musical et à son côté « profusionnel » ainsi qu’en témoigne un émouvant parallèle entre Pollock et certain manuscrit beethovenien. Cinématographique avec , qui dit l’expérience filmique dans sa multiplicité. Gene Kelly, Bergman, la Nouvelle Vague, David Lynch, Hitchcock: mondes inspirants pour le compositeur, le confirme un peu plus loin. Préhistorique aussi, entre égyptien et peintures rupestres. renvoie aux multiples cheminements d’Aperghis, de la Grèce à la France, de la couleur à l’image, du geste interprétatif à l’acte compositionnel. revient sur les débuts de l’Atem (Atelier texte et musique), aventure de « compagnonnage artisanal » dont témoignent quelques oeuvres rares (, ). interroge les habitudes et partis pris « lexicaux » du compositeur qui se dit, paradoxalement, peu intéressé par les questions de notation et le rapport à la partition, parfois réalisée a posteriori (). Index, bibliographie, discographie et filmographie complètent ce captivant cheminement, aussi vivant qu’inhabituel.
