près Tchaïkovski (), Rimski-Korsakov () et Moussorgski (), Profil Hänssler en vient aux opéras de Rachmaninov. , et sont complétés par les cantates (, ) mais aussi les , auxquels s’ajoutent les pages concertantes, les et une quasi intégrale par leur créateur, l’ami Ormandy (RCA), demeurent une référence six décennies après. Nous avions failli insérer dans notre Discothèque idéale l’ de Golovanov, avec le somptueux Ivan Petrov: le voici. Du Bolchoï proviennent aussi le halluciné de Nebolssine, où le Baron de Vladimir Zakharov fait froid dans le dos, la dantesque de Melik-Pachaïev – avec en contrepoint le noir Lanceotto de Viktor Nechitailo, glissé en bonus. Tout l’âge d’or du chant russe des années 1950 ressuscite, qui rend les mélodies particulièrement précieuses. Sergueï Lemechev, Ivan Kozlovski, Pavel Lisitsian, Veronika Borissenko, la jeune Galina Vichnievskaïa sont là, mais aussi d’autres, moins connus aujourd’hui, telles la mezzo Zara Doloukhanova dans () et la soprano Leokadia Maslennikova pour (). () ou () permettent de retrouver Alexander Pirogov, une des plus belles basses russes jamais entendues.
