« J’ai fait un infarctus à 40 ans »
l est 3 h 30, cette nuit de janvier 2021, lorsqu’une violente douleur entre les omoplates me réveille brutalement. Je suis comme transpercée par un coup de poignard durant deux minutes environ, suivi d’une sensation d’oppression dans la poitrine et d’intenses douleurs intestinales, dignes d’un gros désordre digestif. Je vomis le café préparé par mon mari, tandis que des fourmillements envahissent ma mâchoire. Je suis à mille lieues de penser à un infarctus, car je n’ai pas la classique douleur irradiante dans le bras gauche. Et, surtout, je suis l’antithèse de l’infarctus, je n’ai pas de facteurs de risque : je suis mince – 64 kg Sylvie est, en effet, décédée il y a 10 ans, à 36 ans, d’un infarctus, mais elle avait ressenti la douleur dans le bras gauche. Au téléphone avec le 15, mon mari doit insister, car, vu mon âge, le diagnostic penche pour le stress, l’angoisse ou une douleur dorsale faite au travail, car je suis employée polyvalente dans un supermarché.
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