
L’entretien
Aviez-vous déjà l’idée de ce second roman autour de Haru en écrivant Une Rose seule ?
Quand je l’ai terminé, je ne pensais pas revenir sur les lieux, ni avec les personnages de ce roman. J’avais même déjà en tête une image pour le suivant : un homme aux portes de la mort dans un jardin zen. Puis j’ai senti que les personnages me manquaient beaucoup, et cet homme est devenu le père de Rose. J’ai alors repris le tout avec jubilation.
C’est aussi un récit en miroir, comme une seconde version de l’histoire…
J’ai toujours rêvé d’un récit où un même événement serait vu de plusieurs points de vue, mais j’imaginais que ce serait au sein d’un seul texte. J’aime ce procédé en tant que lectrice ou spectatrice, car il permet de déployer de la complexité. Et c’est vrai que, en deux livres, c’est finalement ce que j’ai essayé de faire.
Comment décririez-vous Haru ?
Je le vois comme un clair-obscur,