C’est un fait de société : lorsque l’on vend son auto, il est de plus en plus fréquent de se trouver confronté à un acheteur exigeant et mauvais coucheur. Même pour des autos obtenues à bas prix et en mauvais état flagrant, les recours se multiplient pour un oui ou pour un non. Il faut dire que l’acquéreur est bien aidé – pour ne pas dire “encouragé” – par sa protection juridique (voir Auto Plus n° 1750 du 18 mars 2022) et par le fameux article 1641 (1) du code civil sur les vices cachés. Bref, il devient de plus en plus risqué de revendre sans précautions un véhicule usagé. Cependant, en restant avisé et prudent, il reste possible de réaliser une transaction sans avoir à craindre le pire. Suivez le guide…
Carrément HS : confiez l’auto à une casse agréée
Céder sa vieille voiture à une casse est le moyen le plus sûr d’être déchargé de tout souci. A condition que ce ne soit pas à n’importe laquelle. Oubliez les “épavistes” qui, un établissement habilité à récupérer les véhicules totalement hors d’usage, ou que les propriétaires souhaitent retirer de la circulation. Le centre se chargera en effet de détruire la voiture tant physiquement qu’administrativement, la carte grise étant alors annulée définitivement. C’est, de plus, une façon écoresponsable de neutraliser un véhicule devenu trop polluant, car celui-ci sera intégralement désassemblé et recyclé. Cette procédure est la meilleure formule pour tous ceux qui veulent se séparer d’une auto non roulante impossible à amener au contrôle technique (CT).