HYBRIDE•24X36
uelques mois après Canon, Nikon a lancé à son tour son hybride sportif haut de gamme. Premier constat : c’est du lourd, à l’extérieur comme à l’intérieur. Bien que sensiblement plus compact que son équivalent reflex (le D6), ce Z9 reste aussi le plus lourd ou le r. Nos tets en conditions de travail réel ont montré qu’il n’y avait rien à craindre de ce côté-là. Un obturateur physique vient cependant protéger le capteur quand on change l’objectif. Les capacités du Z9 en photo haute vitesse sont appuyées par un autofocus très performant, lié à des modes rafales ultrarapides. Ces derniers ont le mérite d’être explicites, ce qui n’est pas toujours le cas ailleurs. On monte ainsi à 20 i/s en Raw, à 30 i/s en Jpeg, et jusqu’à 120 i/s si l’on se limite à 11 MP. Car l’on parle bien autrement d’images de 45,7 MP, une définition en principe peu compatible avec de telles cadences, et autorisant des agrandissements de 47 x 70 cm à 300 dpi, et bien au-delà en conservant une résolution plus qu’acceptable en exposition. Nikon a donc décidé de ne pas choisir : ce boîtier est aussi à l’aise pour capturer un exploit sportif que pour scruter un paysage. D’autant plus que son capteur Stacked se montre plein de ressources en termes de dynamique et de sensibilité, se tirant ainsi de toute situation lumineuse. Le stabilisateur intégré est un plus indéniable, même si celui de l’optique se contente d’en prendre le relais plutôt que d’y coupler sa propre compensation. Seules petites déceptions, l’absence de format HEIF pour optimiser la photo HDR, et un viseur un peu trop contrasté. Mais ce dernier se montre très fluide, sans aucune coupure au déclenchement, et très fin malgré sa définition limitée.