La transition écologique concerne aussi les flottes des entreprises ! Pour inciter ces dernières à basculer vers des véhicules plus “propres”, la fiscalité a évolué en début d’année. La TVS (taxe sur les véhicules de société) est désormais scindée en deux composantes distinctes :
❚ Une taxe annuelle sur les émissions de CO2, fondée sur un barème au gramme près. A noter que les véhicules électriques et hybrides rechargeables (moins de 60 g/km de CO2) sont désormais exonérés définitivement de cette taxe, et non plus pour trois ans comme auparavant. En contrepartie, la loi d’orientation des mobilités (LOM) impose des quotas de ces “véhicules propres” pour les flottes de plus de 100 unités: au moins 20 % en 2024, puis 35 % à partir de 2027. Quant aux hybrides essence “simples” (type Toyota Yaris) et aux modèles GPL, GNV et E85, ils sont exonérés de taxe CO2 pendant trois ans. Pour tous les autres véhicules, la taxation suit un barème précis de 21 à 269 g/km (de 17 à 7 747 €), ceux émettant 270 g/km ou plus étant pénalisés de 29 € par gramme supplémentaire. Enfin, le calcul de cette taxe est effectué au prorata du nombre de jours réels d’utilisation, et non par trimestre comme auparavant (cette option reste cependant encore disponible jusqu’à la fin de l’année).
❚ La taxe annuelle sur les polluants atmosphériques (ou TVS “Air”): elle est calculée selon le type de carburant (essence ou gazole) et l’année de mise en circulation du véhicule. Pour un modèle neuf, elle est de 20 € sur un essence et de 40 € pour un diesel. Notez que les véhicules électriques sont exemptés de cette taxe.
❚ ne sont évidemment pas oubliés. Leurs barèmes sont les mêmes que pour les véhicules destinés à des particuliers, avec un démarrage à 128 g/km pour le premier et à 1800 kg pour le second (10 € par kilogramme supplémentaire au-delà).
