L’histoire récente de l’industrie automobile française se résume à l’éparpillement aux quatre coins du monde de l’ingénierie et de la production, à l’instar d’une grande partie de notre outil industriel. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, la crise énergétique survient alors même que notre production d’électricité d’origine nucléaire, soudainement revenue en grâce sur fond de lutte contre les émissions de CO2, n’a jamais été en aussi mauvais état. Si bien qu’au moment de fabriquer des voitures électriques et l’énergie “propre” pour les alimenter, il nous manque les hommes, les composants et les outils.
Pour tenter de rassurer les futurs clients, le secteur a donc très vite annoncé l’ouverture de lignes de production et d’usines de batteries tricolores, la