ans doute à cause de la pénurie d’armes qui sévit pendant la guerre d’indépendance de 1948-1949, l’armée israélienne est experte dans l’art d’adapter et d’améliorer (fouet). Les armuriers israéliens remplacent le canon de 84 mm () par le Royal Ordnance L7 de 105 mm, considéré comme le meilleur antichar de la période 1960-1990. Après 1970, ils échangeront également le moteur Rover Meteor à essence britannique contre le diesel américain Continental AVDS-1790, qui, plus puissant, a l’avantage d’équiper les M48 achetés en Allemagne et les M60 américains. Cette version appelée (abréviation de Continental), ou , très appréciée pour son blindage, servira de base aux transports d’infanterie lourds et , toujours en service à 400 exemplaires. Tsahal protège en effet son infanterie mécanisée dans d’anciens chars, les véhicules de combat d’infanterie classique étant jugés trop vulnérables. Les Israéliens ont réservé le même sort aux 1500 T-55 pris aux Arabes en 1967 et 1973. Ils seront d’abord remotorisés et rééquipés d’une nouvelle tourelle (portant l’ubiquitaire canon L7) sous l’appellation Ti-67 ou , largement exportés, y compris… en Iran. En 1988, quelques centaines seront reconvertis également en transports d’infanterie appelés (mégère), dont une centaine servaient encore en 2021.
Tsahal, championne du bricolage
Nov 16, 2022
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