Son audace de casse-cou suscite la controverse. Lui s’en moque, il est double champion du monde
Quand Red Bull lui propose un volant à 17 ans, il n’a pas encore son permis. Un chauffeur l’emmène sur le circuit
’est le Djokovic de la F1. Meilleur que les autres et pourtant mal-aimé. Au soir de sa quinzième victoire de la saison (sur 22 courses, un record !), Max Verstappen est à peine sorti de sa Red Bull qu’une bronca s’élève dans l’enceinte du circuit d’Abu Dhabi. Malgré sa domination sans partage sur son concurrent chez Ferrari, Charles Leclerc, relégué à près de 150 points derrière, le pilote ne séduit pas. Ce dont il se contrefout. Et qui n’aide sans doute pas à le faire aimer davantage... Quand on lui fait remarquer que Lewis Hamilton, son grand rival, possède plus de 30 millions de followers alors que lui en a « à peine » 10, il sourit et répond sans essayer de finasser : « Je m’en fiche complètement. Ce qui m’intéresse, c’est d’être le meilleur. »