
olyvalence, bizarrerie, incohérence, asymétrie… Telles sont les caractéristiques, non exhaustives, de ce que l’histoire de l’art a nommé « caprices d’architecture ». Autrement dit des vues de bâtiments extravagantes. Originaires de Florence et installés à Pise, Gherardo et Giuseppe Poli, respectivement père et fils, illustrent parfaitement ce genre en vogue dans la Botte au xviiie (vues) fantaisistes sur lesquelles on peine à deviner la main de l’un ou de l’autre. Ils ont une place de choix dans les collections du musée des Beaux-Arts de Nancy, qui en a fait le point de départ d’une exposition ambitieuse consacrée aux « architectures impossibles ».