». Coautrice, Laurence Picot conclut par ses mots la présentation d’Elisabeth Delacarte. Plusieurs « », comme la galeriste les baptise, l’amènent à l’ouverture d’Avant-Scène en 1986. Le premier est sa rencontre avec « », Elizabeth Garouste et Mattia Bonetti et « » alliant fer battu et papier mâché. S’ensuit la visite du Salon des artistes décorateurs et sa section contemporaine où elle découvre les pièces de Marco de Gueltzl, métamorphoses de matériaux de déchetterie en infinis jeux de lumières. Les expérimentations du groupe Memphis, mené par Alessandro Mendini et Ettore Sottsass, finissent d’infléchir sa destinée. « » Elle commence avec Memphis mais découvre très vite « »: Mark Brazier-Jones, avec qui elle travaille toujours, Tom Dixon et André Dubreuil le dernier arrivé. Le ton est donné, poétique, sa ligne décorative posée, le néobaroque. Suivent Javier Mariscal et Pepe Cortés incarnant la déferlante joyeuse de la Movida. Les coups de foudre s’enchaînent, Franck Evennou dont elle voit la ménagère « La table de fête du capitaine Nemo» au Bain Marie, une boutique d’arts de la table initiée par la styliste Aude Clément, Laurence Picot et sa « Console qui console», Hubert le Gall et ses créations chimériques, Andrea Salvetti, l’étonnant sculpteur-cuisinier. Elle les entraîne dans ses chantiers, quand un de ses collectionneurs lui donne le champ libre. « Ainsi, la galerie met en scène du mobilier d’art et témoigne de son évolution depuis les années 1980.
INDÉPENDANCE D’ESPRIT
Dec 12, 2022
1 minute
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