ul ne saura jamais où le numéro un mondial de la joaillerie cache ses joyaux. La rue est banale ; la ville, en Europe, triste à pleurer. Mais pouvoir entrapercevoir ces mirifiques parures de maharajas, ces panthères dévorant des saphirs dodus ou ces pendules mystérieuses est un privilège. D’autant plus rare qu’en cette époque instable le moindre bijou est mis sous clé, se dérobant au regard et au toucher. Après trois ans d’attente, le fameux sésame est enfin obtenu pour découvrir ces obscurs objets du désir. Le P-DG de Cartier, Cyrille Vigneron, avait prévenu : « Cette collection ressemble à la caverne d’Ali Baba, elle comble les
LE TRÉSOR DE CARTIER
Jan 12, 2023
4 minutes
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