
inq, dix, vingt? De nombreux Français sont bien en peine de tenir le compte des abonnements qu’ils paient tous les mois. La liste des dépenses contraintes réglées par prélèvement automatique est déjà longue, entre l’énergie, les transports, les forfaits de téléphonie et d’internet ou les assurances. Elle s’étire encore avec les activités de loisir, c’est-à-dire le sport, la culture et, surtout, les contenus multimédias comme les films, la musique ou les jeux vidéo. En 2022, les Français ont dépensé en moyenne 41 euros par mois pour ce type de souscriptions, d’après une étude menée par l’Institut CSA Research pour le comparateur en ligne . Le montant des dépenses grimpe même à 63 euros chez les 18-24 ans, accros aux séries sur Netflix et à la musique sur Deezer. L’économie de l’abonnement se porte bien, portée par l’engouement pour les contenus personnalisés et accessibles aussi bien depuis un ordinateur qu’un smartphone ou un téléviseur. Mais gare au gouffre financier que peuvent représenter ces services, parfois réglés en pure perte. C’est cette appli pour smartphone qui ne sert plus depuis longtemps, la salle de gym abandonnée pendant l’épidémie ou cet abonnement à une chaîne cryptée souscrit sans le vouloir après une période d’essai gratuit. Selon une enquête Ipsos pour Papernest , une start-up