epuis plus de vingt ans, Victoire de Castellane, directrice de la création de Dior Joaillerie, explore l’univers de Christian Dior. Mariant pierres fines et artisanat d’art, ses créations sont aussi complexes techniquement que légères visuellement. Après la dentelle en 2018, les effets de teinture textile en 2020, la créatrice a choisi, cette saison, de s’inspirer des imprimés présents en couture en voulant « ». Cette volonté de transposer sur des bijoux en trois dimensions le motif d’un tissu qui n’en possède que deux, de la façon la plus réaliste possible, a donné vie à 137 pièces imprimées de carreaux, de rayures, de liberty, de tie & dye, de motifs floraux célébrant un kaléidoscope de couleurs, de formes et de coupes de pierres différentes. Au programme, des bagues volumineuses incurvées, des manchettes, des colliers rubans qui s’entourent autour du cou, des pendants d’oreilles aux bords tranchés net comme un hypothétique coup de ciseaux, des broches où les diamants disposés en ligne évoquent des chutes de tissu. Un », selon les mots de la directrice artistique, où les diamants de toutes tailles ordonnent des figures aléatoires sur des manchettes et des colliers asymétriques en or blanc. Sans oublier l’imprimé floral d’une robe Dior de 1948 qui a inspiré un collier constitué d’une ribambelle de mini-fleurs multicolores disposées sur un ruban asymétrique en diamants et en or. « », affirme Victoire de Castellane, dont le processus de création consiste à laisser aller son imagination et à dessiner les bijoux les plus fous avant de consulter les artisans Dior. Et une fois encore, les ateliers français ont rivalisé d’ingéniosité… Le savoir-faire au service de la créativité.
