Environ une femme sur dix serait atteinte d’endométriose. Un calvaire de douleurs pour beaucoup, auquel s’ajoute une errance diagnostique (voir « J’ai pris le pouvoir sur mon endométriose » et notre dossier médecines douces). Variable selon les régions, elle tourne toujours autour de sept ans en moyenne, déplore le Pr Marcos Ballester, gynécologue. « C’est encore lié à la méconnaissance de la pathologie. Et à la difficulté de rencontrer LE praticien capable de poser le diagnostic, puis d’embrayer sur une prise en charge adaptée, c’est-à-dire au cas par cas. »
Savoir plus tôt ?
Liée à la présence de tissu semblable à la L’étude préliminaire affichait un très bon taux de détection (96 %), mais a été menée sur un échantillon restreint (200 patientes), déjà opéré pour pathologie sévère : quid des atteintes légères ? poursuit le gynécologue. En faisant attention à ne pas tomber dans un abus de prescription d’examens complémentaires,