Octobre 2022. En pleine promotion de sa biographie, joli pavé de 650 pages baptisé Surrender (éd. Fayard), Bono lâche dans un entretien fleuve accordé au New York Times un truc du genre: “En ce moment, je veux écrire la chanson de rock’n’roll la plus impitoyable, odieuse, provocante, et qui fait fi des hit-parades, que nous ayons jamais faite. J’en ai parlé à Edge cette semaine. […] Je ne sais pas qui va produire notre album de rock’n’roll déjanté. On voudrait presque AC/DC, on voudrait Mutt Lange… L’approche. La discipline. La rigueur dans l’écriture des chansons. C’est ça qu’on veut.”
Émoi dans les chaumières – enfin, on imagine –, éclats de rire et sarcasmes en rafale sur la twittosphère et compagnie – ça, en revanche, sautait aux yeux! Quoi qu’il en soit, pour peu que la promesse (la menace?) soit mise à exécution et que l’on écarquille les yeux à la perspective d’un The Edge débouler en short d’écolier le dos courbé sur un solo, tout en exécutant un duck walk à