Haïkus et tankas
Par Michel Miaille
Description
Le haïku et le tanka sont deux formes brèves traditionnelles du Japon, de plus en plus pratiquées, de nos jours, par les poètes occidentaux, s'écrivant respectivement en 17 et 32 syllabes dans leur forme française. L'auteur, à son tour, a voulu s'essayer à ces deux types de poèmes; il offre ainsi aux lecteurs ce recueil et les emmène sur des chemins nouveaux et traditionnels à la fois.
À propos de l'auteur
Né le 15 janvier 1951 à Orange (Vaucluse, France)Poète, auteur de sketches, de textes de chansons et de pièces de théatre, membre de la Sacem.A obtenu plusieurs prix dans différents concours, a participé à des anthologies de poésie, a publié des poèmes dans plusieurs revues et sur plusieurs sites internetEcrit également en langue provençale de la poésie et du théatre.Membre d'un jury de poésie dans le cadre de journées du livre.A une passion spéciale pour la poésie du Moyen Âge notamment la ballade dont il a lui-même écrit plusieurs recueils
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Aperçu du livre
Haïkus et tankas - Michel Miaille
Haikus et tankas
By Michel Miaille
Published by Michel Miaille at Smashwords
Copyright 2013 Michel Miaille
Avant-propos
Le haïku est une forme poétique d’origine japonaise qui remonte au XVII me siècle ; il s’agit d’un petit poème très court comportant traditionnellement 17 « mores », calligraphiés sur une seule ligne, remplacés en français par des syllabes en trois segments 5-7-5 sur trois lignes ; il doit en principe s’appuyer sur la notion de saison mais les poètes modernes ou haijin utilisent bien d’autres thèmes en les adaptant à leur époque. Le haïku décrit plus souvent une sensation, une sorte d’instantané d’où la difficulté pour les haïkistes francophones à retrouver cette notion de flou et une certaine sobriété. De nombreux poètes francophones pratiquent aujourd’hui l’art du haïku.
Le tanka, littéralement poème court, est un poème japonais sans rimes de 31 syllabes sur cinq lignes ; il est considéré comme un ancêtre du haïku et comme la forme la plus élevée de l’expression littéraire japonaise. Le tanka se construit en deux parties : la première est traditionnellement un tercet de 17 syllabes d’une structure 5-7-5, devenue plus tard le haïku, la deuxième un distique de 14 syllabes de structure 7-7 ; la seconde partie vient conforter la première ; la première montre une image naturelle tandis que la seconde peut exprimer des sentiments humains ressentis liés au sujet précédent ; comme le haïku, le tanka est basé sur l’observation et non la réflexion ; comme son parent, le tanka est aussi de plus en plus pratiqués par les poètes francophones et occidentaux.
À mon tour, j’ai voulu m’essayer à ces deux types de poèmes ; j’offre ainsi aux lecteurs quelques haïkus et tankas en espérant qu’ils sauront