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La maison de Thoinot & Nicolette
La maison de Thoinot & Nicolette
La maison de Thoinot & Nicolette
Ebook157 pages1 hour

La maison de Thoinot & Nicolette

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About this ebook

PRÉCÉDEMMENT :
* Thoinot et les voleurs de Leonardo
* Thoinot & Nicolette sauvent le Roy
* Thoinot & Nicolette et le trésor du Roy

Thoinot, un jeune garçon de 14 ans, a été recueilli à Cloux près d’Amboise, par Leonard de Vinci, le fameux peintre-inventeur, ami du Roy François 1er.
Là, il a rencontré Nicolette, la fille d’une amie de Leonard. Tous deux se trouvent bientôt mêlés à une vaste chasse aux voleurs, avec l’aide de Leonard, bien sûr. Des voleurs qui sont aussi des ennemis dangereux du Roy et du royaume, sbires du futur Charles Quint.
Thoinot et Nicolette deviennent bientôt inséparables.
Au cours d’une de ces aventures dangereuses, face à une mort qu’ils croient sans appel, ils décident de se fiancer (au XVIe siècle, l’âge légal pour se marier et fonder un foyer était 12 ans pour les filles et 14 ans pour les garçons).
Ayant finalement échappé à la mort, ils remportent une victoire sur leur ennemi.
Le Roy, pour les remercier, leur a offert un domaine, non loin de Tours...
Ils décident de s'y rendre... Ils découvrent qu'il court dans le village des bruits inquiétant sur ce château inhabité depuis près d'un siècle... des choses étranges semblent s'y dérouler...
Que vont-ils y découvrir ? Quels adversaires, quels secrets ?

LanguageFrançais
Release dateJul 29, 2014
ISBN9781311126702
La maison de Thoinot & Nicolette
Author

Jean-Claude Féret

Jean-Claude Féret est un violoniste, spécialisé dans la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc...), mais aussi dans les musiques des autres époques (Moyen-âge, Renaissance...), et la manière dont on les jouait dans ce temps-là. Quelques ouvrages théoriques ont déjà été publiés. Ces recherches l'ayant conduit à étudier aussi la manière de vivre de ces époques, les langages, la manière de fabriquer les objets (pour reconstruire des instruments aujourd'hui disparus), l'idée lui est venue d'utiliser ces données pour écrire quelques romans d'aventure destinés d'abord à sa famille.

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    La maison de Thoinot & Nicolette - Jean-Claude Féret

    À PROPOS DE L'AUTEUR

    authorpict

    Sur cette photo (1993), jouant d'une vielle de la Renaissance

    reconstruite d'après les anges musiciens de Memling.

    Jean-Claude Féret est un violoniste, spécialisé dans la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc…), mais aussi dans les musiques des époques plus anciennes (Moyen-Âge, Renaissance…), et la manière dont on les jouait dans ces temps-là.

    Ses recherches l'ayant conduit à étudier aussi la manière de vivre de ces époques, les mots et les manières de les prononcer, la manière de fabriquer les objets (pour reconstruire des instruments aujourd'hui disparus), et se trouvant ainsi en possession de quantités de renseignements, l'idée lui est venue de les utiliser pour écrire quelques romans d'aventure (2002), destinés à sa belle-fille alors âgée de 12 ans, et aussi bien sûr, pour sa fille qui serait bientôt elle aussi en âge de les lire.

    La critique très positive et le vif intérêt de la première l'incita à continuer dans cette voie.

    Lien vers le site de Jean-Claude Féret :

    http://www.jeanclaudeferet.net/index.html

    Facebook :

    http://www.facebook.com/profile.php?id=100000615072426

    Smashwords :

    https://www.smashwords.com

    TABLE DES MATIÈRES

    TABLE DES MATIÈRES

    À PROPOS DE L'AUTEUR

    NOTE CONCERNANT LES ILLUSTRATIONS

    AVERTISSEMENT

    PRÉCÉDEMMENT

    CHAPITRE I - Le domaine de Tocqueville

    CHAPITRE II - Histoires

    CHAPITRE III - La tour

    CHAPITRE IV - Les bandits

    CHAPITRE V - Le manuscrit

    CHAPITRE VI - Jehanne

    CHAPITRE VII - Au cœur de la place

    CHAPITRE VIII - La prisonnière

    CHAPITRE IX - Chasse au trébuchet

    CHAPITRE X - Chasse au lacet

    CHAPITRE XI - Dernier regard vers le passé

    REMARQUE

    ILLUSTRATIONS

    DU MÊME AUTEUR

    NOTE CONCERNANT LES ILLUSTRATIONS

    Comme je l’ai expliqué dans le premier volume, et pour des raisons concernant les abus de copyrights de certains musées, sur lesquelles je ne reviendrai plus, lorsque les illustrations de ce volume reproduisent tout ou partie d’une peinture exposée dans un musée ou un autre, ce sont des copies que j’ai réalisées à la main (crayons, pinceaux, couleurs), même si ensuite elles ont été retravaillées à l’ordinateur. Pour ce qui est des autres illustrations, je les ai réalisées suivant les cas, de la manière qui m’a semblée la plus appropriée, crayon, lavis, aquarelle, et même parfois, directement à l’ordinateur.

    J-C F

    TABLE DES MATIÈRES

    AVERTISSEMENT

    Chers amis, en lisant ce roman, surtout, n’hésitez pas, lorsque quelque chose vous semble obscur, ou incompréhensible, n’hésitez pas à rechercher le mot que vous avez passé sans le comprendre ; il se trouve généralement juste à la fin du passage que vous compreniez encore, juste avant de vous sentir un peu ailleurs, un peu absent…

    Cherchez-le dans un bon dictionnaire ni trop gros ni trop petit, et clarifiez-en le sens jusqu’à ce que vous soyez sûr de bien le comprendre… Ensuite, pour vous-même, faites quelques phrases qui emploient ce mot (pour vous y habituer, comme lorsque vous cherchez à essayer votre nouvelle paire de rollers ou une nouvelle play station)… Retournez alors à votre roman, relisez la phrase où se trou-vait ce mot, et de là, continuez votre lecture.

    Le mot qui vous aura causé des ennuis ne sera pas nécessairement un mot compliqué, ou bien un mot qu’on n’emploie plus que rarement (en général, ils sont définis dans les notes de bas de page), mais parfois ce sera même un des mot les plus usuels, de ceux qu’on ne prend même plus la peine de vérifier, à force de les voir, mais qui se trouvait là, en travers de votre compréhension. Vous verrez qu’en faisant cela systématiquement, même si, au début vous devez souvent avoir recours au dictionnaire, au fur et à mesure, vous le ferez de moins en moins, et, en même temps, vous comprendrez de plus en plus facilement d’autres choses, d’autres sujets, pour vous ou à l’école.

    On n’est pas idiot parce qu’on ne comprend pas un mot, même un mot courant, on est idiot et on le reste, de ne pas chercher à savoir ce qu’il veut dire.

    J-C F

    PRÉCÉDEMMENT :

    * Thoinot et les voleurs de Leonardo

    * Thoinot & Nicolette sauvent le Roy

    * Thoinot & Nicolette et le trésor du Roy

    Thoinot, un jeune garçon de 14 ans, a été recueilli à Cloux près d’Amboise, par Leonard de Vinci, le fameux peintre-inventeur, ami du Roy François 1er.

    Là, il a rencontré Nicolette, la fille d’une amie de Leonard. Tous deux se trouvent bientôt mêlés à une vaste chasse aux voleurs, avec l’aide de Leonard, bien sûr. Des voleurs qui sont aussi des ennemis dangereux du Roy et du royaume, sbires du futur Charles Quint.

    Thoinot et Nicolette deviennent bientôt inséparables.

    Au cours d’une de ces aventures dangereuses, face à une mort qu’ils croient sans appel, ils se fiancent (au XVIe siècle, l’âge légal pour se marier et fonder un foyer était 12 ans pour les filles et 14 ans pour les garçons).

    Ayant finalement échappé à la mort, ils remportent une victoire sur leur ennemi.

    Le Roy, pour les remercier, leur a offert un domaine, non loin de Tours… Que vont-ils y découvrir ? Quels adversaires, quels secrets ?

    TABLE DES MATIÈRES

    CHAPITRE I

    Le domaine de Tocqueville

    Ils étaient partis tôt, ce matin là, pour aller passer quelques jours à visiter leur domaine : ces terres que le Roi leur avait offertes, en récompense de leurs actions courageuses et de leur aide, qui avaient sauvé d’un grand danger, sa vie et probablement aussi le royaume. Enfin, ils avaient pu partir…

    Depuis qu’ils avaient déjoué les plans de Charles, roi d’Espagne, et de ses sbires, en les empêchant de s’emparer du trésor de Rollon, une semaine s’était écoulée, durant laquelle, nul voleur, nul espion, nul assassin, n’était venu troubler leur quiétude, et, comme Leonard les avait assurés de pouvoir se passer d’eux quelques jours, ils avaient décidé d’en profiter pour enfin réaliser ce qu’ils brûlaient de faire : voir si ce domaine qui leur avait été offert, ressemblait aux rêves que depuis, ils en avaient fait tous les deux.

    Ils avaient donc attelé Noiraud à la carriole, où ils avaient entassé quelques outils dont ils pourraient avoir besoin, des couvertures, et aussi, des provisions, au cas où il serait difficile de s’en procurer sur place.

    Assis côte à côte à l’avant de la carriole, ils laissaient Noiraud suivre le chemin.

    Thoinot tenait les rênes, et Nicolette avait posé sa tête sur son épaule… cahin caha, ils avançaient… Le pays se déroulait devant leurs yeux, et, pour une fois qu’ils voyageaient ensemble, libres de liens, mais aussi sans avoir à se cacher, ni chercher quelque chose, ni même devoir arriver à une heure précise, ils profitaient pleinement du plaisir de paresser, l’un près de l’autre, tout en regardant défiler lentement les arbres du chemin.

    Noiraud trottait doucement, et, à cette allure, ils avaient loisir de regarder les choses au passage, d’examiner les fleurs sur les talus ou les bas côtés, d’épier l’envol lourd d’un faisan suivi de sa longue traîne couleur de feu, de sursauter à l’apparition soudaine et bruyante, presque sous les sabots de Noiraud, d’un couple de perdrix effrayées, traversant le chemin de leur vol horizontal et laborieux.

    Parfois, au loin, ils entrevoyaient entre les herbes, le nez fin et les yeux intelligents d’un renard qui les observait avant de disparaître.

    De chaque côté de leur route, se succédaient des champs, souvent entourés de haies, des herbages où paissaient quelques vaches, parfois des bosquets…

    Le soleil n’était pas encore très haut, mais les insectes avaient déjà fait leur apparition : les jolis papillons qui semblaient toujours hésiter au chemin qu’ils allaient prendre, changeaient d’avis, allaient ailleurs… et puis, ces multitudes de mouches minuscules qui formaient parfois de petits nuages immobiles, sous certains arbustes, ou bien au-dessus de certaines fleurs, se déplaçant tout d’une pièce, et qu’ils apercevaient parfois d’un peu loin,  qui, brusquement se dissolvaient à leur passage pour se reconstruire comme par magie dès qu’ils n’étaient plus là. Il y  avait, bien sûr tout au long de leur avance, le bruit des cercles en fer des roues sur les pierres, mais ils pouvaient entendre malgré tout le crissement des milliers de sauterelles se répondant dans la campagne, et qui tissaient comme un vaste filet sonore d’un bout à l’autre de l’horizon… l’une d’elle, même, dérangée par leur passage, sauta, et retomba sur le bras de Nicolette, qui cria de surprise en sursautant… ils rirent tous les deux de cette frayeur.

    Ils traversèrent quelques villages. Dans l’un d’eux, ils s’arrêtèrent au puits communal, un vieux puits, aux margelles usées, couvert d’un toit de tuiles, à l’ombre d’un grand marronnier.

    Quelques enfants, sur la place, qui jouaient en courant, s’arrêtèrent pour les regarder, Nicolette leur sourit, en leur faisant un signe de la main, et ils s’enfuirent en riant…

    Après avoir remonté le lourd seau de bois, ils se désaltérèrent, puis, se rafraîchirent les mains, les bras, et le visage… Noiraud, pendant ce temps, buvait dans l’abreuvoir voisin…

    Ensuite, ils reprirent leur route. Ils allaient vers le sud-ouest, et, à peu près à mi-chemin maintenant, avaient encore cinq ou six lieues à faire.

    En fin de matinée, ils arrivèrent en vue du domaine de Tocqueville.

    Pour pleinement profiter de cet instant, ils avaient mis Noiraud au pas. Ils se tenaient la main, et, avec émotion, regardaient apparaître devant leurs yeux, ce lieu qui allait un jour, bientôt peut-être, abriter leur vie, leurs enfants, petits enfants…

    Pour l’instant, ils longeaient un haut mur de pierres jusqu’à un grand portail… auquel ils arrivèrent… leurs mains se serraient un peu, et leurs yeux étaient un peu humides !

    Au fond d’une large ouverture dans le vert sombre des arbres, autrefois une allée probablement, maintenant envahie par les hautes herbes, apparaissait,

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