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Tombées en amour... pour la douleur
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Ebook118 pages1 hour

Tombées en amour... pour la douleur

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About this ebook

L’équilibre, déjà difficile, des sentiments amoureux entre l’homme et la femme, est aujourd’hui attaqué par des « pseudo-religions ».

Une femme éduquée, qui a essayé de rappeler à son "ami" l’importance de la beauté intérieure de la femme, l’intelligence... eh bien, il fit semblant d’être offensé... et quand elle est allée à sa rencontre pour parler, apportant également des cadeaux, les policiers ont été appelés... La police a dit à la femme : « Si vous revenez en face de la maison (espace public), vous serez mise en prison ».

Tout cela s’est passé le 28 février 2015, dans une petite ville d’une nation civilisée. Il pleuvait, il y avait un vent froid et soutenu et un être humain a été maltraité à cause de ses sentiments envers une personne liée à une « pseudo-religion ». Nous devons prendre note que certaines puissances veulent détruire l’amour entre l’homme et la femme. Détruisant le mariage et la famille, la société tout entière est détruite.

Le livre est destiné à exprimer la souffrance de beaucoup de femmes dans les relations avec les hommes. Les récits sont inspirés par la réalité. La prose est également poétique, parce que la poésie est absente dans notre société. Le matérialisme avance, la spiritualité et les sentiments sont opprimés. Avec ce livre, on voudrait qu’il soit clair que, même si l’amour fait mal, il faut toujours gagner. L’homme et la femme ont le droit d’avoir leur propre identité.

LanguageFrançais
Release dateJun 1, 2015
ISBN9781770765054
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    Tombées en amour... pour la douleur - Daniela Asaro Romanoff

    Tombées en amour...

    pour la douleur

    Éditions Dédicaces

    Tombées en amour... pour la douleur,

    par Daniela Asaro Romanoff

    ––––––––

    Couverture de l’auteur

    ÉDITIONS DÉDICACES INC.

    675, rue Frédéric Chopin

    Montréal (Québec) H1L 6S9

    Canada

    www.dedicaces.ca | www.dedicaces.info

    Courriel : info@dedicaces.ca

    ––––––––

    © Copyright — tous droits réservés – Éditions Dédicaces inc.

    Toute reproduction, distribution et vente interdites

    sans autorisation de l’auteur et de l’éditeur.

    Daniela Asaro Romanoff

    Tombées en amour...

    pour la douleur

    Introduction

    ––––––––

    Les sentiments et l’amour entre homme et femme sont attaqués par un nouvel ordre mondial.

    L’équilibre, déjà difficile, des sentiments amoureux entre l’homme et la femme, est aujourd’hui attaqué par des « pseudo-religions ».

    Une femme éduquée, qui a essayé de rappeler à son ami l’importance de la beauté intérieure de la femme, l’intelligence... eh bien, il fit semblant d’être offensé... et quand elle est allée à sa rencontre pour parler, apportant également des cadeaux, les policiers ont été appelés... La police a dit à la femme : « Si vous revenez en face de la maison (espace public), vous serez mise en prison ».

    Tout cela s’est passé le 28 février 2015, dans une petite ville d’une nation civilisée.

    Il pleuvait, il y avait un vent froid et soutenu et un être humain a été maltraité à cause de ses sentiments envers une personne liée à une « pseudo-religion ».

    Nous devons prendre note que certaines puissances veulent détruire l’amour entre l’homme et la femme. Détruisant le mariage et la famille, la société tout entière est détruite.

    Avec ce livre, on voudrait qu’il soit clair que, même si l’amour fait mal, il faut toujours gagner. L’homme et la femme ont le droit d’avoir leur propre identité.

    Daniela Asaro Romanoff

    Seulement loin du matérialisme,   ç’est là que vit le vrai amour

    Les récits que l’on présente au lecteur proposent des histoires s’inspirant des parcours existentiels de différentes personnes qui ont vécu et vivent dans cette société, dans des dimensions spatio-temporelles diverses mais toutes malheu-reusement dominées par le fauve indompté désirant toujours la corrosion du vrai amour entre une femme et un homme : le matérialisme.

    Les protagonistes de ces histoires aiment de toute la force de leurs sentiments, mais leurs amours sont souvent battus parce que, au dessus de ces personnages, planent les ‘manœuvriers’ de la société, les ‘ordres mondiaux’, ceux qui ont besoin d’anéantir la dignité de l’être humain pour gérer tout et tous.

    Fréquemment, les amoureux parlent par leur âme, par leur cœur, avec un langage que l’on ne peut pas entendre, mais seulement percevoir. Quand on oppose, à ce langage harmonieux, le bruit provoqué par l’individualisme, le carriérisme qui n’a qu’un but, c’est-à-dire soi-même, la crainte des jugés et des préjugés des autres, voire de la folle foule, on produit des dissonances. Quand le sentiment évolue en passion incontrôlée, l’être humain est comme un petit bateau dans la tempête ; quand on laisse qu’on nous domine par des idées et des idéaux destructifs, l’amour devient haine envers soi-même et les autres.

    Si on arrive à croire avec ténacité qu’une claire et douce aube peut naître, alors, après de nombreuses vicissitudes et incompréhensions, on arrivera même, un jour, à danser avec bonheur et enfin vraiment unis... comme les deux amoureux qui dansèrent dans les rues de Buenos Aires. Si les idéaux précaires ne parviennent pas à contaminer notre âme, on peut renaître et aller vers cette petite Église entre les pins maritimes.

    Il y a Quelqu’un qui nous aime. Il n’est pas venu pour nous imposer des défenses, mais pour nous aider à exprimer des sentiments sincères et, si nous acceptons son amitié, notre désir ardent ‘et je tombai amoureux’ trouve un parcours devant soi. Quand on se laisse dominer par les pouvoirs matérialistes, ce désir à nous est piétiné, pendant que l’être humain devient un sous-produit de soi-même et l’amour se transforme en une gymnastique frénétique nommée sexe : égoïstes, jamais saturés et jamais heureux, on devient des esclaves du sexe. Il n’y aura plus de respect, d’attention, de gentillesse, pendant que la chair aura obscurci notre capacité de penser et aura suffoqué notre âme. Pauvres humains ! ... ‘Et je tombai amoureux’ ... ne sera qu’un cri sauvage dans une mer d’angoisse.

    Réfléchissons, si encore nous pouvons.

    Claire et douce aube

    La demoiselle qui venait de la mer l’appela. Il se tourna, juste à temps pour cueillir son sourire, parce qu’elle disparut, en courant vite, entre les arbustes.

    « Où es-tu ? » criait-il « Reviens ! »

    Mais elle s’était irrémédiablement et inexplicablement enfuie. 

    « Personne ne peut la retenir : elle apparaissait, elle disparaissait, elle est une merveilleuse vision, une magni-fique illusion pour beaucoup de gens » lui dit un vieux sage  « Mais tu aimes la mer et elle reviendra chez toi. »

    Le marin suivit le conseil du sage et, à l’aube, il se mit patiemment à l’attendre, le long de la plage. Le soleil était en train de se lever et le ciel assumait de pâles couleurs. Une voix le fit sursauter.

    « Marin, qui es-tu ? » lui demanda-t-on. Cette voix était forte, autoritaire, et un peu impertinente. Il regarda autour de lui, mais ne vit personne.

    « Qui es-tu ? »

    Maintenant, la voix était plus douce et très harmonieuse. Il se tut.

    « Dis-moi qui tu es ! »

    « Un homme fait en mer, en algues, en coraux et même en soleil, beaucoup de soleil. »

    « D’où viens-tu, marin ? »

    Il regarda à nouveau autour de lui, mais il n’aperçut personne.

    « D’où viens-tu, marin, d’où viens-tu ? »

    Il aurait voulu parler, mais il préféra rester silencieux.

    « D’où viens-tu, d’où viens-tu, dis-le-moi ! »

    Le marin nota une certaine anxiété dans ce ton de voix. Il décida de parler.

    « Je viens de la demeure bleue, où la vie m’est suave. »

    Une brise légère soufflait, pendant que le soleil, désormais haut dans le ciel, brillait. 

    « Où vas-tu, marin, où vas-tu ? »

    On lui posait une nouvelle question, pourquoi ? Et ses réponses étaient-elles recueillies par quelqu’un, ou est-ce qu’elles se perdaient dans le vide de cette solitude ? Il pensa ne pas répondre.

    « Où vas-tu, marin, où vas-tu ? »

    La voix le harcelait, ne lui donnait pas de trêve, elle avait des notes tristes et joyeuses, elle cachait de violentes émotions. Il se tut. Il attendait la troisième, fatale question.

    « Où vas-tu, dis-le-moi, où vas-tu ? »

    « Je vais vers la vie, qui est la joie et la force d’une source, le souffle d’un gardénia, le voyage lent et tenace d’une voile blanche. »

    Le marin avait parlé avec ardeur, et maintenant il attendait une nouvelle, pressante question. Mais il s’aperçut bientôt qu’il n’était plus seul : entre les arbustes, une petite silhouette avait apparu, agile comme une gazelle et splendide comme un bouleau durant une nuit de lune.

    À fur et à mesure qu’elle s’approchait, il pouvait en voir le visage. C’était un visage gracieux, qui exprimait de la bonté et de la générosité. Le marin lui demanda, hésitant

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