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Dis que tu as envie de moi pour toute la vie
De Amelia James
Actions du livre
Commencer à lire- Éditeur:
- Evolved Publishing LLC
- Sortie:
- Aug 22, 2015
- ISBN:
- 9781622537884
- Format:
- Livre
Description
Evolved Publishing nous livre « Dis que tu veux de moi pour toute la vie », la suite du best-seller mondial « Dis que tu as envie de moi » d’Amelia James. Ce roman d’amour torride ne manquera pas de satisfaire vos envies de lecture de littérature sentimentale. À RÉSERVER AUX ADULTES.
~~~~~
Austin Sinclair, coureur de jupons notoire, avait juré qu’il ne tomberait jamais amoureux. Pourtant, il finira par changer d’avis après sa rencontre avec sa Janie chérie. Ils vivent donc heureux jusqu’au jour où un événement inattendu vient jeter le trouble dans leur vie.
Austin veut à tout prix reconquérir Janie, mais il échoue lamentablement. Il lui a dit si souvent qu’il l’aimait qu’elle ne le croit plus et il n’arrive pas à l’attirer dans son lit pour lui prouver qu’il dit vrai. Il a envie de reprendre ses anciennes habitudes. Se pourrait-il qu’il n’ait pas changé après tout ?
Jane a gagné le gros lot en ensorcelant Austin, mais elle doit faire face à présent à une tentation à laquelle elle ne s’attendait pas et qui bouscule ses certitudes. Vivre avec Austin l’épuise et elle n’en a plus la force. S’abandonner dans les bras d’un autre serait tellement tentant.
Chacun d’eux espère que la situation va changer, que c’est l’autre qui va céder, mais c’est ensemble qu’ils vont devoir surmonter cet obstacle. Sauront-ils faire durer leur amour toute leur vie ou se seront-ils battus pour rien ?
~~~~~
Ne manquez pas les deux premiers tomes de la série : « Dis que tu as envie de moi » et « Tourmente intérieure ».
Informations sur le livre
Dis que tu as envie de moi pour toute la vie
De Amelia James
Description
Evolved Publishing nous livre « Dis que tu veux de moi pour toute la vie », la suite du best-seller mondial « Dis que tu as envie de moi » d’Amelia James. Ce roman d’amour torride ne manquera pas de satisfaire vos envies de lecture de littérature sentimentale. À RÉSERVER AUX ADULTES.
~~~~~
Austin Sinclair, coureur de jupons notoire, avait juré qu’il ne tomberait jamais amoureux. Pourtant, il finira par changer d’avis après sa rencontre avec sa Janie chérie. Ils vivent donc heureux jusqu’au jour où un événement inattendu vient jeter le trouble dans leur vie.
Austin veut à tout prix reconquérir Janie, mais il échoue lamentablement. Il lui a dit si souvent qu’il l’aimait qu’elle ne le croit plus et il n’arrive pas à l’attirer dans son lit pour lui prouver qu’il dit vrai. Il a envie de reprendre ses anciennes habitudes. Se pourrait-il qu’il n’ait pas changé après tout ?
Jane a gagné le gros lot en ensorcelant Austin, mais elle doit faire face à présent à une tentation à laquelle elle ne s’attendait pas et qui bouscule ses certitudes. Vivre avec Austin l’épuise et elle n’en a plus la force. S’abandonner dans les bras d’un autre serait tellement tentant.
Chacun d’eux espère que la situation va changer, que c’est l’autre qui va céder, mais c’est ensemble qu’ils vont devoir surmonter cet obstacle. Sauront-ils faire durer leur amour toute leur vie ou se seront-ils battus pour rien ?
~~~~~
Ne manquez pas les deux premiers tomes de la série : « Dis que tu as envie de moi » et « Tourmente intérieure ».
- Éditeur:
- Evolved Publishing LLC
- Sortie:
- Aug 22, 2015
- ISBN:
- 9781622537884
- Format:
- Livre
À propos de l'auteur
En rapport avec Dis que tu as envie de moi pour toute la vie
Aperçu du livre
Dis que tu as envie de moi pour toute la vie - Amelia James
Jane.
Sommaire
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Épilogue
Remerciements
À propos de l’auteur
Prochainement
D’autres romans d’Amelia James
Un autre titre publié chez Evolved Publishing
Chapitre 1
Août.
— Assure-toi que ce lit est monté solidement. Il faut qu’il résiste à nos ébats, à Janie et moi.
Austin Sinclair eut un petit sourire et tint fermement la tête de lit pour que son meilleur ami, Jack Wheeler, donne un dernier coup de massue à embout en caoutchouc sur le meuble en bois de chêne poli. Il s’emboîta avec un bruit sourd.
Jack se mit à rire et secoua le lit qu’il venait d’assembler. Celui-ci tint bon.
— Je pense que ça fera l’affaire.
Ils placèrent ensuite le socle puis posèrent le matelas dessus.
— C’est toi qui as eu l’idée de monter le lit en premier ?
— Non, c’est Janie. Elle voulait que tous les meubles soient montés avant que Sara et toi partiez ce soir. Elle m’a recommandé de commencer par le lit, car elle pensait que nous serions épuisés.
— Ah ! dit Jack en ricanant. Elle est au courant qu’elle s’installe chez toi, n’est-ce pas ?
— Ouais.
Vivre avec une fille. Jamais il n’avait pensé que cela lui arriverait. Il avait toujours eu l’intention de posséder une garçonnière avec une superbe vue sur la ville, ainsi qu’un bar bien fourni. Les filles auraient fait la queue pour avoir la chance de visiter sa célèbre chambre.
Pourtant, dès qu’il avait rencontré Janie, son ambition charnelle avait pris un autre tournant. Il avait découvert que satisfaire une seule femme posait un défi plus difficile à relever, surtout cette tête de mule douée au football, que prendre du bon temps avec des dizaines de filles. Il avait déjà oublié sa peur de s’ennuyer et se réjouissait d’avance de se réveiller tous les matins à côté de sa Janie.
Austin se mit à chantonner l’air de Happy Man tout en se dirigeant avec Jack vers le camion. Cette foutue chanson lui avait trotté dans la tête pendant qu’ils faisaient les cartons dans leurs appartements respectifs. Janie avait rigolé à chaque fois qu’il avait chanté tout haut les paroles.
Déménager avait pris plus de temps que prévu, car ils avaient fait plusieurs pauses pour se rouler nus dans les emballages de bulles d’air. Ils avaient finalement terminé de charger le camion et avaient tout emmené dans leur nouvelle maison.
Jack poussa du pied un carton sur lequel était écrit « cuisine » et souleva le canapé de Jane par un côté pendant qu’Austin saisissait l’autre.
Les filles les laissèrent passer quand ils descendirent la rampe de chargement pour emmener le canapé dans le salon.
— Où veux-tu qu’on mette ça ? demanda Jack à Jane.
Elle recula d’un pas et balaya la pièce du regard. Elle regarda Sara :
— Qu’en penses-tu ?
— Si tu mets la télé là-bas, alors il faut que le canapé soit placé ici, répondit-elle.
— Oui, mais j’aimerais bien dégager la fenêtre pour voir la vue.
— Tu as raison. Peut-être que tu…
— Ce truc pèse une tonne ! dit Austin alors que le canapé lui glissait des mains et que Jack avait du mal à garder son équilibre.
— Oh, pardon, dit Jane en faisant un pas sur le côté. Mets-le contre le mur là-bas. On pourra toujours le changer de place plus tard.
Jack poussa un grognement en lâchant le canapé.
— Plus lourd qu’on ne le croirait.
— On le laisse là, dit Austin en se frottant le bas des reins.
Janie fit la moue et battit des cils avant de répondre :
— Pour le moment.
Austin aperçut du coin de l’œil Jack articuler silencieusement un mot injurieux pour désigner une partie du corps féminin qu’ils aimaient tant tous les deux. Il lui fit un doigt d’honneur et ils repartirent vers le camion.
Jack s’arrêta sur les marches du perron et s’étira. Les rayons du soleil éblouissants qui avaient chauffé l’air toute la journée projetaient à présent des ombres qui s’allongeaient dans tout le jardin. Une pomme trop mûre tomba de l’arbre et roula dans l’herbe haute. Il demanda :
— Comment avez-vous fait pour trouver cet endroit ?
Austin perdit l’équilibre, car le carton qu’il venait de ramasser était bien plus léger qu’il ne le pensait. Il la lança à Jack et éclata de rire quand son ami ne fit pas un geste pour l’attraper.
— Tous les appartements que l’on a visités étaient trop petits et Janie voulait une « cuisine extraordinaire ». Ce sont ses propres mots. Donc on a commencé à visiter des maisons à louer et elle a eu le coup de foudre pour celle-ci.
— Et toi, t’en penses quoi ?
— Mon vieux, ça ne me dérangerait pas de vivre dans un taudis du moment qu’elle dort dans mon lit toutes les nuits.
Jack sourit et ramassa le carton de torchons qu’il n’avait pas rattrapé. Austin traîna le lourd carton renfermant les ustensiles de cuisine. Jane indiqua à Jack où se trouvait le placard à linge, puis elle suivit Austin dans son impressionnante cuisine.
Les plats et les casseroles tombèrent dans un fracas lorsqu’Austin lâcha le carton au milieu de la pièce pour reprendre son souffle. Jane ouvrit le carton et se mit à ranger les ustensiles.
— J’adore tous ces placards. Je ne sais pas comment je vais faire pour tous les remplir.
Il l’attrapa par le bras et l’attira contre lui.
— Eh !
Austin glissa sa main dans les cheveux de Jane et elle passa ses bras autour de son cou.
— Moi, j’ai quelque chose qui pourrait remplir tout ton espace.
Elle se mit à rire et lui donna un petit coup sur l’arrière de la tête avec une poële qu’elle tenait dans la main.
— Hum… vilain garçon. Attends qu’on soit tout seul.
— Pas possible, répondit-il alors qu’il lui mettait la tête en arrière pour lui mordiller le bas du cou. Elle se mit à ronronner.
— Tu sais, soupira-t-elle, à présent, on peut s’envoyer en l’air ou et quand on veut.
Il descendit sa main à l’intérieur de son jean jusqu’à ce qu’il rencontre une barrière de dentelle.
— Et maintenant ?
Il gigota un doigt dans sa culotte et elle gémit.
— Et si on testait la solidité du plan de travail ?
Elle lança la poêle dans le carton au moment où il la plaçait sur le plan de travail. Il la souleva un peu et lui écarta les jambes, mais un éclat de rire en provenance du salon l’arrêta dans son élan. Elle le repoussa et descendit d’un bond.
— Plus tard, lui promit-elle en l’embrassant chastement.
Austin grommela quand elle se remit à vider le carton. Un sourire se forma sur ses lèvres cependant, lorsqu’il la vit se baisser pour ranger la vaisselle dans les placards. Leur cuisine. Bon, elle allait l’utiliser plus que lui, mais il pourrait profaner ce sanctuaire, et elle avec, quand il en sentirait le besoin. Ouais. Vivre dans le péché, comme disait la mère de Janie, avait pas mal de bons côtés. Pourquoi avait-il mis tant de temps à s’en rendre compte ?
— Arrête de glander et viens m’aider à rentrer la table, dit Jack en lui tapant sur l’épaule alors qu’il retournait au camion.
Austin rajusta son pantalon et foudroya son copain du regard. Ils réussirent à sortir la lourde table en chêne du camion, descendirent le long de la rampe et la placèrent sur le côté pour la faire passer par la porte d’entrée. Les pieds se retrouvèrent coincés, alors ils essayèrent de la faire passer d’une autre façon. Impossible. Jack poussa un juron et Austin reprit son souffle.
— Pose-la par terre, dit-il.
Seule la moitié de la table était à l’intérieur de la maison. Jack se gratta la tête avant de dire :
— Est-ce qu’on peut la démonter ?
Janie regarda par-dessus l’épaule de Jack, piégée à l’intérieur de la maison, tandis qu’Austin et Sara se trouvaient eux à l’extérieur sur le perron.
— Seulement si tu es capable de la remonter après, lui répondit-elle.
Austin se pencha vers la table pour l’inspecter.
— Oui, c’est possible. Quelques boulons à dévisser pour retirer le dessus, c’est tout.
Heureusement il avait laissé la boîte à outils dans le camion et Sara lui tendit une clé à molette.
— Je me demande ce que va devenir Jane, à vivre avec un obsédé comme toi.
Austin gloussa en repensant à Jane lui servant le diner nue comme un ver à l’exception d’un chapeau de marmiton et de talons aiguilles.
— Tu n’as pas idée !
— Espérons que vous ne vous marierez jamais, dit Sara en hochant la tête.
Se marier ? Le cœur d’Austin se mit à battre la chamade et il sentit son front se couvrir de sueur. Personne n’avait parlé de mariage. Les injures que s’étaient proférées ses parents, avant et après leur divorce, lui revinrent à l’esprit. Les mariages suivants de son père n’avaient été qu’une vaste blague, et sa mère avait mis à la porte son mari il y avait à peine six mois. Austin leva les yeux au ciel. Se marier… alors que ça avait été une catastrophe pour tout le monde.
Et pourquoi diable ne pourraient-ils pas se marier tous les deux ? Putain, mais à quoi je pense là ?
— Tu n’as pas de souci à te faire. Je ne me ferai jamais mettre le fil à la patte.
Il prit la clé des mains de Sara et se mit au travail.
***
Jane tourna sur ses talons. Elle se précipita dans la salle à manger tout en se mordillant la lèvre inférieure. Elle poussa quelques cartons contre le mur pour faire de la place pour la table. Elle se demanda même si elle ne devrait pas lancer le plus lourd à la tête d’Austin. Elle ne s’était jamais attendu à une demande en mariage, surtout si peu de temps après s’être installés ensemble. Mais jamais ?
Elle lui tournait le dos quand Jack et Austin firent entrer la table. Ils ressortirent pour aller chercher le dessus. Sara l’aida à défaire un carton rempli de torchons. Le linge se retrouva dans les tiroirs, et un livre de recettes fut lancé sur le plan de travail sur lequel il glissa et alla taper contre le mur.
— Il faut que je trouve les couteaux avant toi, dit Sara en ouvrant une boîte sur laquelle était marquée « ustensiles ». Ça va ?
— Très bien.
Elle entra d’un pas lourd dans la salle à manger et hissa un carton de plats jusqu’à sa taille, mais le poids la fit basculer en arrière et elle dégringola contre son petit ami – célibataire endurci.
— Oh là là ! dit-il en la rattrapant avant qu’elle ne tombe. Laisse-moi t’aider avec ça.
Une rage noire submergea son champ de vision et elle se dégagea.
— Je n’ai pas besoin de ton aide.
Sara se tenait dans l’embrasure de la cuisine. Elle secoua la tête. Jack s’adossa au mur et leva les yeux au ciel lorsque les deux nouveaux colocataires se mirent à se disputer. Jane reprit son équilibre et traîna la boîte jusqu’au placard le plus proche.
— Merde alors ! Qu’est-ce qui t’arrive ? dit Austin en la suivant.
Bien évidemment, il fallait qu’il pose des questions. Elle avait dû lui expliquer la vraie signification des commentaires idiots qu’il faisait, et ce, dès le premier jour de leur rencontre. À quoi d’autre pouvait-elle s’attendre ? Il caressa doucement son épaule, comme pour lui demander pardon. Cette fois, pourtant, la magie de ses mains n’opéra pas. Elle se dégagea d’un coup d’épaule et fit volte-face.
— Jamais ?
— Euh…, répondit-il en haussant les épaules. Merde, Janie, tu sais pourtant bien qu’on ne va pas finir à l’église.
— Peut-être pas maintenant, mais pourquoi dire jamais ?
Ils avaient déjà eu cette conversation auparavant, et ça s’était toujours terminé de la même façon : Austin la déshabillait et lui faisait oublier sa colère en la baisant. Mais cette fois-ci, ils n’étaient pas seuls. Elle risquait donc de réussir à développer ses arguments.
— Bien sûr que oui : jamais. Tu sais bien ce que j’ai dû subir. Les multiples mariages de mes parents se sont tous mal terminés. Et puis, arrête de me faire les gros yeux !
— Cesse de trouver des excuses bidon. Quand vas — tu enfin arrêter de ressasser le passé et à penser par toi-même ?
— Voilà exactement ce que je pense : c’est ça que je veux, répondit-il en montrant de son doigt les cartons à moitié vides et les meubles épars. Toi et moi. Et à notre façon.
À notre façon. Elle avait déjà entendu ça. Lorsque sa mère les avait menacés de ne jamais mettre un pied chez eux. Austin avait déclaré qu’ils n’avaient pas besoin d’elle. C’est notre histoire d’amour, nous la vivons à notre façon. Elle aimait le cocon protecteur qu’ils avaient construit, mais empêcher les autres d’y entrer l’épuisait.
— C’est génial, mais tu ne veux pas...
Quoi donc ? Pouvait-elle lui dire ce qu’elle voulait vraiment ? La seule chose qui manquait ? Elle continua :
— Plus que ça ?
— Que veux-tu que je te donne de plus ? lui demanda-t-il en se passant les mains dans les cheveux.
Pour toujours ! Son cœur hurlait ces mots, mais elle les empêcha de s’échapper de ses lèvres. Au lieu de quoi, elle l’envoya sur un autre chemin pour l’éloigner de ce qu’elle ne pouvait pas encore lui dire.
— Tu peux me donner ce que tu as dans ton pantalon, lui dit-elle en lançant un regard à la fermeture éclair de son jean.
Les yeux d’Austin s’agrandirent sous l’effet produit par ces mots inattendus, mais il se ressaisit très vite et il se mit à sourire d’une façon bien particulière.
— Viens donc te servir, ma chérie.
Elle resta immobile. Le sourire d’Austin disparut.
— Oh, zut, s’exclama Jack en lâchant la clé à molette. Viens ici et aide-moi à remonter ce truc.
Austin se frotta le menton. Il attendait que Jane fasse un geste. Elle ne fit que croiser les bras sur sa poitrine. Alors, il haussa les épaules, réajusta son pantalon et rejoignit Jack.
Sara se glissa près de Jane tout en suivant les garçons des yeux.
— Il s’en tire à bon compte.
— Je ne laisserai pas tomber.
Elle décida de remettre cette dispute à plus tard. Elle allait attendre un meilleur moment et un meilleur endroit pour laisser libre cours à sa colère.
Sara se mit à rire et hocha la tête, comme si elle plaignait Austin.
— Il le sait ?
— Il le saura bien assez tôt. -Tu as raison, il le faut, mais pas en la balançant comme ça à sa copine;.
table au milieu de la pièce. ils trine. Alors, il ha
Chapitre 2
Jack hocha la tête et serra fort le boulon tout en rigolant doucement. Austin grogna :
— Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
— Mon vieux, ne dis jamais à une fille le mot jamais à propos de quoi que ce soit, répondit Jack en aidant Austin à placer la table au milieu de la pièce. Ils la mirent en dessous du lustre bon marché, puis Austin attrapa une chaise avant de répondre :
— C’est pourtant la vérité. Il faut qu’elle le sache.
— Tu as raison, il le faut, mais pas en le balançant comme ça à sa copine.
Jack mit une autre chaise près de la table.
Austin buta sur un carton fermé et l’envoya d’un coup de pied dans la cuisine.
— Je ne crois pas t’avoir demandé ton avis.
— Tu aurais peut-être dû, répondit Jack.
Il souleva un carton, puis s’essuya le front avant de continuer :
— Tu as quelque chose à boire ?
— Il y a du Coca dans le frigo.
Lui aussi avait besoin de boire un coup, alors il alla avec son ami dans la cuisine. Il se tint à bonne distance de Janie qui était en train de ranger des assiettes.
Jack lui tendit une bière et s’ouvrit une canette de Coca.
Austin examina la bouteille.
— Eh, chérie, tu peux me donner un décapsuleur ?
Elle lui répondit sans le regarder :
— Je ne suis pas ta servante… ni ta femme.
Eh bien, elle y pense encore ? Il farfouilla dans un carton ouvert, mais n’y trouva rien. Merde, j’ai vraiment besoin d’une bière. Il se rappela un truc qu’il avait vu dans un film : il plaça le goulot de la bouteille sur le plan de travail et donna un grand coup dessus avec la main tout en tirant la bouteille vers le bas. Le bouchon sauta en l’air et atterrit dans l’évier, mais surtout, la bouteille était intacte. Seules quelques gouttes étaient tombées par terre.
— C’est incroyable, ça a marché !
Il sourit et avala une gorgée. Ce truc de fou avait dû impressionner Janie. Il serra la main sur sa bouteille glacée, espérant atténuer la douleur sourde qui le torturait.
— Oh ! c’était extraordinaire, dit Janie, du sarcasme plein la voix.
Elle prit une serviette pour essuyer par terre.
Austin savait bien qu’il ne fallait pas la provoquer encore plus, mais son bon sens n’eut pas le dessus.
— À genoux, servante !
Il n’osa pas utiliser l’autre mot. Il se retourna pour faire un clin d’œil à Jack, puis il fit un bond, car quelque chose l’avait frappé sur les fesses.
— Aïe !
Jane enroula la serviette autour de ses mains et visa les fesses d’Austin.
— Vous avez rentré tous les meubles ?
Il jeta un coup d’œil à Jack qui fit oui de la tête.
— Ouais, il ne reste que quelques cartons.
— Alors tu peux commander la pizza que tu as promise à Sara et Jack pour les remercier.
Jack finit son Coca et partit au camion. Austin but la dernière goutte de sa bière, partit à la recherche d’une poubelle, puis déposa la bouteille vide sur le plan de travail. Jane et Sara ouvrirent un autre carton. Il se glissa derrière sa petite amie et caressa ses bras rigides.
Elle poussa un soupir et s’appuya contre lui.
— Excuse-moi, murmura-t-il dans l’oreille de Jane.
Elle se tourna vers lui et lui effleura la joue de ses lèvres.
— De quoi ?
— Je suis certain que tu vas me le dire, répondit-il.
Puis il regarda Sara de travers et s’exclama :
— Arrête d’avoir un air si suffisant.
Il embrassa Jane dans le cou et courut en direction du camion.
Jack avait poussé les cartons restants vers la rampe de chargement et les amenait un à un dans la maison.
— Tu peux mettre ceux-là où il faut.
— OK, répondit-il.
Il sortit son téléphone et demanda à Jack :
— Tu veux quoi, comme pizza ?
— Une très grande avec tout dessus, répondit Jack en souriant.
Puis il laissa tomber par terre aux pieds de son ami un carton sur lequel était marqué « trophées d’Austin ». Il ajouta :
— Mais sans la saucisse qui ressemblait à de la nourriture pour chien.
— L’andouille ? J’adore ça, moi.
Comment connaissait-il le nom de cette saucisse ? Il eut un sourire en direction de la cuisine. Janie devait le lui avoir appris. Il avait appris à son contact beaucoup de choses sur la nourriture.
Elle lui faisait à dîner ce qu’elle avait appris à ses cours de cuisine. Elle lui avait préparé la semaine dernière un repas complet avec des moules, du canard… ou quelque chose dans ce genre, et un mille-feu en dessert. Il aurait pu prendre vingt kilos, mais ils brûlaient ces calories dès qu’ils en avaient l’occasion.
Une voix de femme répondit au téléphone :
— Pizza Giuseppe. C’est pour une livraison ou à emporter ?
— Livraison, s’il vous plaît.
Il commanda deux grandes pizzas, dont une avec des saucisses pour chien, puis écouta pendant qu’elle répétait sa commande. Elle avait l’air mignonne. C’était peut-être une fille en Terminale ou en première année d’université qui travaillait pour payer ses études. Trop jeune pour lui.
— Non, saucisse piquante sur une pizza et andouille sur l’autre.
— Il y a deux sortes de saucisses ?
Et pas assez intelligente pour connaître les différentes garnitures.
— Oh, et des olives aussi, ajouta-t-il.
— Sur les deux ?
— Oui.
Janie aimait les olives. Il tolèrerait leur présence sur sa pizza ce soir pour que la pauvre fille ne s’embrouille pas davantage. Il y a quelques années, il aurait pris son numéro personnel, mais à présent, rendre Janie heureuse l’excitait plus que de sortir avec une nunuche.
— Ça sera prêt dans trente à quarante minutes.
— Merci.
Il mit son téléphone dans sa poche et souleva le carton que Jack avait posé sur son pied, son carton à trophées reçus au football américain, au baseball, et même un au javelot gagné lorsqu’il avait fait partie de l’équipe d’athlétisme qu’il avait rejoint pour muscler
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Ce que les gens pensent de Dis que tu as envie de moi pour toute la vie
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