Quand l’Afrique se lèvera
Description
L’esclavagisme a été donné un patronyme moderne qui ressemble aux activités humanitaires mais au-dessous se cache un humano-trafic que même la communauté globale le propage de temps en temps. Dans ce roman on voit comment Jan s’est étonné de la réaction des mondes à propos de ce sujet écliptique.
Il est évident que l'Afrique est un Continent autonome. En revanche, les métropoles y participent toujours activement dans les affaires déculturalisées. Les aînés alertent les jeunes au danger de s'adapter aux cultures de Blancs qui saccagent des biens patrimoniaux. L’Afrique s'est révolté et épanoui son but du développement.
À propos de l'auteur
Waliya, Yohanna Joseph is a Nigerian digital Poet, Novelist and Playwright. He writes in English and French. Among his works are: La révolte de vie (play), Monde 2.0 (play), Hégémonie Disparue (novel), Quand l'Afrique se lèvera (novel), Les dieux et leurs subalternes ont tort (collection of poems), Momenta (Digital poem), Homosalus (digital poem) etc. He is a Graduate Assistant in the Department of Modern Languages and Translation Studies, University of Calabar, Nigeria. Currently, he is doing a master's programme at Ahmadu Bello University, Zaria -Nigeria.Waliya Yohanna Joseph est né à Jilang (Kafin-Hausa) au Nigeria. Il a commencé à apprendre le français à l’Alliance française de l’Université de Maiduguri. En 2010, il a obtenu la licence en Religion (B.A. Religion) de Nations University®, West Monroe, USA. Dans le même temps, à l’Université de Calabar, il a procuré la Licence ès Lettres Modernes. Il a fait son stage linguistique à l’Université de Yaoundé-Sud, Joseph Ndi-Samba, au Cameroun en 2013. Sensible à toutes les injustices, Waliya croit fermement à l’avènement d’un monde meilleur. Il est également auteur de « The Sin Against The Holy Ghost », « Overcoming Satanic Strategies », « The Prayer of the Dead Man », «Do you have the Stamp of God’s Ownership? » «Who Am I If I received The Holy Spirit ? », etc.
Lié à Quand l’Afrique se lèvera
Livres associé
Catégories liées
Aperçu du livre
Quand l’Afrique se lèvera - Waliya Yohanna Joseph
REMERCIEMENTS
Mon cœur est plein de joie.
Je ne peux plus me taire
Jésus est mort sur la croix.
Grâce à lui j’ai le pouvoir
De reprendre ma vision
Ma mission
C’est de rebâtir l’Afrique.
Annoncer une Afrique
En transition vers la gloire.
Merci à mes confrères.
Que Dieu bénisse l’Afrique émergente.
Que sa volonté soit urgente.
CHAPITRE 1 : JAN
Ma vie est bousculée par l’environnement chaotique où je me trouve toujours, du boulot au dodo, environ vingt et deux heures de travail chaque jour. Trop de travail est une gangrène qui tue le rêve du rêveur. Trop de boulot ferme la propension à réfléchir afin de s’affranchir pendant qu’on se trouve en branlebas.
Je suis le premier fils à déchirer l’utérus de ma mère. On m’a dit que je suis né dans la nuit, le même jour que mon oncle Ntsil-Ntsil duquel j’ai hérité la bravoure de conquérir le monde comme bouquineur. Cet oncle a révolutionné ma carrière. Avant de le rencontrer, on me nommait échec. On m’a connu dans le malheur de bonne heure. Le bonheur s’éloignait de moi. Je ne savais pas que l’échec creuse le cœur et empêche clairement de voir au-delà de l’horizon. À ce moment-là, c’était la pensée de l’échec qui me bouleversait d’avance.
Un jour, en cherchant le secours, je courus vers une dame, Ijukutu, qui me parla de la possibilité d’aller dans le village où mon oncle est roi. J’étais en joie. Ainsi, j’aurais la chance de bénéficier de son érudition.
Cette dame chaleureuse a payé le tarif du taxi simplement pour que je puisse retrouver la joie et le sourire. C’était son seul but. Ainsi, pour moi, elle sera la plus grande femme de l’univers entier.
Dès que je vis Ntsil-Ntsil en arrivant dans ce village dont tout est vert, affectueux, paradisiaque, l’envie de l’étude me tint profondément. J’y rencontrai ma tante Ijulu qui s’occupe de lui, le soir de mon arrivée. Accueillante, ma tante est une femme de goût que tous les villageois appellent bienheureuse maitresse
, généreuse, elle a un caractère en or. Ijulu est une femme noire à qui la sagacité africaine ne manque jamais. Tous les villageois lui font confiance sincèrement.
Je constatai également que Ntsil-Ntsil, mon oncle, est l’être le plus discipliné du monde. Il sacrifie sa vie pour que les jeunes soient responsables, autonomes, influents...il est l’être le plus cultivé dans sa région. Depuis son enfance, il est une ressource inépuisable du village. On m’a dit qu’il protège l’intégrité de son bourg pour que tout le monde soit heureux. La joie d’autrui est son but en tout. Il encourage les jeunes de sa juridiction pour qu’ils sachent que la paresse est le plus grand ennemi de toute croissance et de tout développement. Les odieux et les paresseux sont aussi les destructeurs du destin communautaire. Qui refuse d’actualiser son rêve empêche d’autres personnes de trouver le sens de leur appartenance à la société. La société est enchaînée dans la forme d’une orbite, chacun se roule autour d’elle. Elle est comme deux roues dentées enchaînées qui ont besoin de chacune pour avancer. C’est la loi naturelle des choses. Celui qui se coupe de cette chaîne se rend misérable ainsi que la société elle-même. Je me souviens du verset biblique qui dit : « Tu ne convoiteras point la propriété de ton prochain». Cela veut dire qu’il n’y a pas de raison palpable pour la convoiter, car le succès d’autrui bénit toute la société, et certains doivent bénéficier des avoirs de cette personne même si elle est méchante. Ces employés vont tirer leur pitance de cette richesse. Notre fraternité africaine est bien définie ici. La société est bâtie sur la dépendance des uns aux autres. L’être autonome est utopique. Nul n’est créé pour être indépendant en tout cas. Voici le résumé de la philosophie africaine.
Selon cette philosophie, ma tante travaille. Elle s’en fout de tout ce que tout le monde dit d’elle. Je ne sais qui de ma tante Ijulu de Cash, Ijukutu de Capitale, ou de mon tonton Ntsil-Ntsil, est le meilleur. Ils s’occupent de moi comme la prunelle des yeux. Chez nous les Noirs, on est des frères même si on n’est pas de la même famille, du même pays, ou de la même tribu. C’est la relation que j’ai avec ces gens que j’ai rencontrés par hasard. Ils me permettent de monter vers l’excellence académique.
D’après le mythe de Margi, ma tribu, les jumeaux peuvent