Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !
Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !
Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !
Ebook286 pages4 hours

Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

La vie, une merveilleuse aventure ou rien !
La plupart d’entre nous endurent la vie avec une angoisse tamisée. Quel gâchis ! Il ne doit pas être ainsi ! Nous avons voix au chapitre. Soyez Maître de votre vie dans toutes ses dimensions. Vivez la vie comme une merveille ; il est bel et bien possible. Rappellez-vous carrément qui vous êtes – un dieu parmi d’autres dieux. Faites de votre vie un chef-d’œuvre !
Memento Qui Tu Es ! Rappele-toi, qui Tu es !
LanguageFrançais
PublisherBookBaby
Release dateOct 15, 2015
ISBN9781682221242
Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !

Related to Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !

Related ebooks

Literary Fiction For You

View More

Related articles

Reviews for Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume !

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Ma Vie, C’est Mes Ognons, Je L’assume ! - Dr. Roger Gian

    !

    1

    L’ ennemi qui est en nous

    Pensez-y, chaque fois que vous vouliez faire quelque chose, que vous aviez un certain objectif en tête, ou que vous vouliez accomplir une simple tâche, peu importe grande ou petite … si celles-ci n’ étaient pas dans le cadre de vos limites bien connues et auto-imposées, vous vous heurtiez à une opposition. Cette opposition, cette résistance pourrait venir d’ une source externe, qui sera discuté dans les chapitres ultérieurs ; mais la source principale d’ opposition vient de nous-mêmes ; l’ ennemi qui est en nous.

    Chaque fois que l’ on désire changer une simple habitude ou si l’ on veut faire quelque chose de nouveau, écoutez un tout petit instant à la voix qui murmure dans votre tête. « Je ne peux pas », « qu’ est-ce que les gens vont dire », « c’ est pas dans le budget », « que va dire mon médecin », « Papa ne sera pas content », « je le ferai demain », « je commence mon régime demain «, « je vais y penser plus tard » « je ne le mérite pas », « le moment est mal choisi », « je dois changer mes habitudes, me donner de la peine », « c’ est pas logique », « c’ est pas moi », « et si j’ échoue », « j’ ai peur », etc., etc. … et c’ est la même perpétuelle rengaine. Cela nous épuise et étouffe notre enthousiasme et par conséquent on ne fait absolument rien.

    Si l’ on répond d’ une façon objective et honnête aux questions citées ci-dessus, qui pensez-vous profite de cette résistance ? Quand on se dit : « je le ferai plus tard », qui en profite ?

    La réponse est pourtant simple, c’ est notre mental qui profite. Cet enregistrement interne, ce dialogue qui ne cesse jamais est dans l’ ensemble, négatif. Le mental fera appel à notre ego, à notre vanité, à notre peur, n’ importe quoi afin de faire les choses à sa manière et ainsi assurer sa propre survie et plus important encore sa domination sur nous. C’ est à nous à prendre les rênes, à nous affirmer et combattre cet ennemi. En permettant au mental et à nos émotions de dicter nos actions et de les nourrir, nous formons en fait un flux de pensée. Nous créons ainsi un corps invisible avec ce flux, qui à son tour, se manifestera certainement.

    Le Moi, le vrai Moi qui veut faire avancer et accomplir des choses est maintenant relégué au siège arrière. Alors, qui conduit votre véhicule ? Est-ce vous ou votre mental ? Le mental est simplement un fichier, un dossier qui enregistre tout ce qui s’ est passé dans notre vie, tout ce qui est connu. Il fonctionne en sillon comme les disques et ainsi perpétue sa propre existence. Pourquoi pensez-vous que l’ on dit qu’ il faut sortir des sentiers battus ; qu’ il ne faut pas avoir d’ œillères ? Tout cela veut simplement dire qu’ il nous faut sortir hors des limites de notre propre mental, des limites auto-créées.

    Depuis le début, je tiens à faire la distinction entre vous, le vrai vous et votre mental, votre intellect. On peut appeler le vrai Nous, « l’ Âme », le « Moi », le « Moi authentique », le « vrai soi », peu importe, le fait est, Il est là, au-dedans. Il existe en nous ; il est nous, notre vrai Nous. Une fois que le Moi prends le dessus, on commence à développer un ensemble différent de schémas de pensée, qui également seront manifestés. Le choix est maintenant le nôtre. Le Moi n’ est ni notre mental ni sa progéniture l’ intellect, il n’ est pas notre égo, pas notre personnalité et certainement pas notre corps. Remarquez que l’ on dit : mon mental, ma personnalité, mon égo, et mon corps. Quelle est la chose qui dit : « mon » ? Quelle est cette chose ? Cette partie de nous, le Moi essentiel, le « Je ». Il est temps qu’ Il prenne notre vie en main.

    Si nous lui donnons la permission, le mental va nous contaminer, et vu que la misère aime la compagnie, il infectera autrui. On risque de ne jamais nous libérer de cela, jusqu’ à ce que nous nous en rendions compte et que nous prenions conscience de cela. Un prisonnier né prisonnier ne sait rien d’ autre et par conséquent suppose naturellement que la vie est ainsi.

    Notre mental est une machine, un programme d’ ordinateur, et non pas le programmeur. Comme tel, il ne peut accepter que ce qu’ il a déjà connu et rejette ce qu’ il ne sait pas ou ce qu’ il ne juge pas logique selon ses données. C’ est une machine dont on fera usage, tout comme un ordinateur : « un grand serviteur, mais un piètre maître ».

    Ne faites pas l’ erreur fréquente de vous identifier à votre corps, à votre mental, à votre personnalité et surtout pas à votre intellect. Vous êtes bien plus que ça. Vous êtes le véritable « Moi », le Moi essentiel, le vrai maître, l’ héritier du trône. Votre mental vous a emprisonné pendant des années ou plus précisément, c’ est vous qui l’ aurait permis. Vous avez été prisonnier et votre mental était votre gardien. Vous lui avez donné son pouvoir et il est temps que vous exigiez qu’ il abdique son règne et que vous assumiez le rôle de Seigneur du manoir, du Maître de la Maison !

    Vous devez être aux commandes et assumer le rôle de conducteur de votre vie. Vous devez reprendre le contrôle de vos émotions, de votre corps et de votre état mental. Vous devez maîtriser votre mental et toutes ses manigances. Il vous faut voir au-delà des illusions que le mental a crée et être conscient des passions qui vous asservissent et les tenir en échec. Ils sont : la luxure, la colère, l’ avidité, l’ attachement et la vanité.

    Celles-ci peuvent paraître « naturelles » mais elles deviennent destructrices quand elles sont hors de contrôle, si ce sont elles qui nous contrôlent au lieu que ce soit nous qui les maîtrisons. À l’ excès, ces passions nous aveuglent à nos intérêts les meilleurs et plus élevés. Nous devons prendre conscience de la nature capricieuse de notre mental. Rappelez-vous que la seule raison d’ être du mental est sa propre survie. Il est donc crucial que nous le maîtrisions pour l’ amener à un état de subordination.

    Et croyez-moi que le mental va bien se débattre en utilisant toutes ses passions afin de nous mettre en conformité. C’ est à nous de rester sur le droit chemin et de se rendre compte que ce n’ est qu’ une machine ayant comme seule raison d’ être sa propre survie. Soyez conscients que lorsque nous lui permettons d’ être le maître nous aussi devenons des machines. Ce n’ est qu’ alors et seulement alors que nous nous rendons compte et reconnaissons sa vraie nature, son vrai visage et sa vraie raison d’ être que nous pouvons enfin réaliser notre propre et véritable nature et celle de notre héritage … celle de créateur de notre vie.

    Quelle est cette chose que l’ on appelle le Mental ?

    Il ne s’ agit ni plus ni moins que d’ un ordinateur extrêmement puissant. Notre meilleur outil, pourtant, notre pire ennemi, si on lui laisse libre cours. Il n’ a aucun pouvoir d’ induction, de pensée originelle : son pouvoir réside dans la déduction ou la conclusion. Il s’ agit essentiellement d’ un automate, d’ une machine, et si nous lui laissons libre cours, nous aussi devenons des machines, des robots. Il est extrêmement puissant. Il n’ est ni moral ni immoral, en fait, il est amoral. Le mental dispose d’ un pouvoir incroyable, mais il doit être dompté, apprivoisé sous notre contrôle. Sachons le manier sinon c’ est lui qui nous contrôlera !

    En fait, le Mental n’ est qu’ un entrepôt d’ impressions recueillies au cours des années.

    Qu’ est-ce que ce Mental aime ? La routine, les habitudes ; il travaille par habitude, toujours la même rengaine, comme d’ hab’ , la routine, toujours la même chose, le même train-train, rien que du vieux. Et ainsi c’ est nous qui devenons les esclaves de l’ habitude - bonne, mauvaise ou indifférente ; le mental ne fait aucune distinction. Il méprise le changement et accepte aveuglément ce qu’ il lui a été enseigné, exactement comme un robot.

    Nous sommes fiers de notre soi-disant libre-volonté. Mais est-elle vraiment libre ou est-elle tout simplement un sous-produit de notre conditionnement, ou des croyances par ouï-dire, de seconde main au mieux ?

    Puisque le mental est déficient en pouvoirs de création, n’ a pas de propre volonté, n’ a pas de pensée indépendante, il accepte ce qu’ il lui est alimenté pourvu que cela soit fait conformément à sa programmation, qui est l’ habitude ou la routine. Donc, faites-en un ami. Il ne sera pas rebelle si nous faisons les choses en fonction de sa nature, qui est l’ habitude ; il aime faire les choses machinalement, toujours le même refrain, suivant les rainures, comme les disques d’ autrefois.

    Par conséquent, le mental ne peut prendre de décision quant à ce qu’ il doit ou ne doit pas faire, parce qu’ il n’ a pas les facultés de raisonnement du réel Moi, qui est notre véritable « être », afin de débattre la raison de la chose demandée de lui.

    Comme je l’ ai dit auparavant, le mental n’ a pas de pouvoir d’ induction, il ne fait que répéter les mêmes vieux modes de comportement. Pourquoi pensez-vous que nous avons la toxicomanie, l’ alcoolisme, la dépendance au tabac et toutes sortes d’ autres dépendances ? Le mental adore la routine. Je m’ excuse auprès des fumeurs ou de tout autre toxicomane mais ils doivent savoir que le tabagisme ou toute dépendance n’ est pas bonne, et pourtant ils continuent. Pourquoi ? Le mental résiste le changement. Je ne dis pas que c’ est facile de changer, bien au contraire, mais c’ est pourtant vrai que la plupart de nous résiste le changement.

    Nous sommes esclave du précédent, de l’ action habituelle.

    Qu’ y a-t-il de plus absurde que deux armées face à face dans un combat à la mort ? Et pourtant, c’ est ce que nous avons fait depuis des millénaires. Et plus nous le faisons, plus nous allons continuer à le faire.

    Le mental ne pense pas à ce qui est le mieux pour nous ; si c’ était le cas, on ne fumerait pas, on ne se livrerait pas à des activités oiseuses et alors nous bénéficierions du vrai libre-arbitre.

    Pour le vrai Moi, le domaine du mental est territoire ennemi. Si nous voulons vraiment exercer notre libre arbitre, nous devons creuser profondément en nous-mêmes et exercer la pensée indépendante. À mon avis, la seule solution est de regarder au fond de nous-mêmes, et de tout remettre en question. Ne regardez pas la vie à travers le point de vue du mental avec ses préférences, ce qu’ il aime et ce qu’ il n’ aime pas, mais plutôt à travers celui du « Moi », de ce qui est bien et de ce qui est mal selon la partie la plus profonde de vous-mêmes.

    Pouvez-vous imaginer ce que nous pourrions faire si nous prenions le contrôle de cet ordinateur et nous l’ utilisions pour élever tout le monde autour de nous, surtout nous-mêmes ?

    Par contre, si nous le combattons, ce serait un combat complètement inégal en raison de sa force, et il nous refuserait notre droit de l’ asservir et exigerait d’ être notre maître et ainsi nous détruira.

    C’ est précisément ici que votre mental est peut-être en train de vous dire que ceci est une autre arnaque afin d’ essayer de prendre le dessus sur son domaine. Ne vous laissez pas avoir, car c’ est parfaitement naturel que le mental se révolte, étant donné que les jours de sa domination sur vous sont comptés. Si vous permettez au mental de régner, il va vous induire en erreur et vous mener nulle part et par conséquent retarder le moment où vous allez enfin prendre les rênes de votre vie. Cela ne se produira que lorsque vous serez épuisé avec vos petits désirs, caprices et les bizarreries de votre personnalité, qui, dans l’ ordre des choses ne veulent absolument rien dire.

    Tout ce dialogue intérieur n’ est qu’ une illusion. Le vrai « vous » est beaucoup mieux capable de diriger votre vie que votre mental. Essayez un peu d’ imaginer si c’ était votre mental ou votre personnalité qui régulait votre respiration, que vous auriez besoin de réfléchir avant de prendre chaque respiration ; à la fin de la journée vous seriez épuisé. Heureusement nous laissons le système faire ce qu’ il sait faire ; de même nous laissons la digestion se faire en laissant le corps faire ce qu’ il fait le mieux naturellement, sans interférence. Ce que l’ on peut faire, c’ est de donner au corps la meilleure alimentation que possible afin qu’ il ait le carburant dont il a besoin pour faire ce qu’ il fait le mieux ; il en est de même avec la vie. Laissez le vrai Moi, notre propre intelligence innée, exécuter notre vie sans ingérence et lui donner le carburant nécessaire : des pensées saines, nutritives et délibérées.

    La clé c’ est de calmer le mental et de le laisser prendre le siège arrière. Il s’ agit de permettre au vrai Moi d’ être le conducteur de votre vie, et non pas le blablabla perpétuel du mental. Le vrai « Moi » réside au plus profond de votre cœur. Ce « Moi » a une force pharamineuse, un pouvoir énorme, une liberté et sagesse illimitée. C’ est ce « Moi » qui dans vos temps calmes vous guide, vous fait remarquer vos qualités et vos faiblesses et s’ efforce de vous guider dans votre meilleur intérêt et de vous mettre sur le bon chemin de vie. Le vrai Moi est un dépositaire inépuisable de sagesse et de puissance. Abandonnez votre mental, égo et personnalité à votre Moi et celui-ci vous apportera la sagesse, le bonheur et l’ abondance.

    Cessez de regarder en dehors de vous-même pour le gourou, pour les réponses. Tout est en vous. Cela ne signifie pas pour autant que les autres ne peuvent pas avoir des mots de sagesse, mais le guide ultime, le maître suprême est en vous. Toutes les réponses sont au fond de vous, en chacun de nous, si nous osons écouter. Il faut beaucoup de courage pour vivre la vie ainsi.

    Qui et quoi est ce vrai « Nous » ? C’ est cette partie de nous qui simplement « est ». Comment la reconnaître ? Soyez calme et écoutez le silence en dedans, cet état de conscience pur, qui est là. C’ est le gourou intérieur, le maître intérieur, le Guide invisible ; cette voix en chacun de nous. Ce n’ est pas le mental, l’ égo ou la personnalité. C’ est une source, une force de vie, appelez-la comme vous voulez, qui active, imprègne toutes choses et s’ infiltre partout. Elle est présente en chacun de nous. C’ est le vrai « Nous ». Cette source réside en chacun de nous. Il s’ ensuit donc que nous avons tous le même potentiel ; nous ne différons que dans la mesure où nous permettons à ce vrai « Moi » de se manifester et de s’ exprimer.

    Vous n’ êtes pas votre mental, ni votre personnalité, ni votre égo, ni votre corps, ni votre domaine de travail choisi, ni votre profession. Combien de nous disent : « Je suis médecin », « Je suis électricien «, etc., etc. et nous nous identifions à notre profession ou à notre emploi. Nous sommes bien au-delà de tout cela. Le réel de nous est propriétaire d’ un mental, d’ un égo, d’ une personnalité, d’ un corps, d’ une profession, lesquels sont à notre disposition, à en faire à notre gré dans le but de s’ exprimer.

    Si vous voulez vous libérer, faites de votre mental, de votre égo et de votre personnalité vos serviteurs, vos sujets. Ne laissez pas votre véhicule vous conduire ! Ne laissez pas votre programme d’ ordinateur vous diriger ! N’ oubliez pas que c’ est vous le programmeur, c’ est vous qui êtes en charge ! C’ est vous qui êtes responsable.

    Avez-vous la force de caractère pour faire cela ? Pour vivre de cette façon ? Il faut du cran pour vivre de la sorte, mais les récompenses dépassent toutes espérances, tout loin de tout ce dont on peut rêver. Est-que vous avez « les tripes » d’ abandonner vos opinions mesquines et insignifiantes, vos croyances périmées qui sont en réalité que des fripes, des restes et des miettes qui nous sont jetés par d’ autres ? C’ est tout juste si ces autres se débattent dans les difficultés, qui luttent pour leur propre survie. Personne n’ est sûr, ni a raison à 100%. Ne vous contentez pas de restes quand vous avez droit au plat principal.

    Quelles sont ces choses mystérieuses et insaisissables que nous appelons le succès et le bonheur ? Sont-elles aussi évasives que nous le pensons ? Ou est-ce qu’ elles se cachent quelque part et tout ce que nous devons faire, c’ est de faire valoir nos revendications, de simplement les réclamer. Nous avons le pouvoir de prendre des décisions. Le succès et le bonheur ne sont pas les fruits du hasard ; ils sont les résultats de choix, de décisions, de décisions prises minute par minute, à chaque instant. Dois-je me lever maintenant ou plus tard ? Dois-je prendre du thé ou du café ? Que vais-je porter aujourd’ hui ? Tous ces éléments contribuent à notre réussite et à notre bonheur et ils sont tous sous notre contrôle.

    Nous pouvons exercer notre libre arbitre à tout moment. La seule question que nous devons nous poser est la suivante : nos choix, vont-ils contribuer à notre vie ou la contaminer ? Et par conséquent, enrichir ou nuire à notre bonheur et succès. Tellement de décisions ! Par exemple, un matin, vous ne savez pas quoi porter et vous ne pouvez pas prendre une décision. Si vous ne prenez pas position, vous finirez par ne rien porter. Cela revient à la folie et qui serait tout à fait malvenu à moins que vous soyez membre d’ une colonie de nudistes.

    Je m’ aventure à dire que beaucoup d’ entre nous agissent de la sorte. Nous restons neutres, nous ne prenons pas position, nous sommes indécis et la vie passe, les années s’ écoulent. Ce faisant, c’ est la vie qui assume les décisions pour nous et nous nous attendons à ce que notre vie tourne pour le bien, par pur hasard. J’ ose dire qu’ il est préférable de prendre une « mauvaise » décision, puisque la vie va nous remettre sur les rails, si on lui fait confiance.

    Le succès et le bonheur ne sont pas des événements aléatoires. Ils sont comme l’ agriculture. Les graines sont plantées, arrosées et nourries jusqu’ à ce qu’ un jour, nous récoltons. Nous récoltons ce que nous avons semé, et nos pensées sont les graines que nous plantons chaque jour. Donc, nous ne devrions pas être surpris de notre récolte, ce que nous appelons notre vie. Nous avons tout fait, bon, mauvais ou neutre. Nous avons en nous une faculté de telle puissance, si majestueuse qui ne demande qu’ à être exploitée, et qui est à notre entière disposition. Elle est semblable à un parent qui laisse à son enfant un héritage, un trône dont il est l’ héritier légitime, cependant il le largue et le laisse vacant.

    Une fois que vous décidez de reprendre votre place légitime en tant que souverain et de choisir de vivre la vie de cette façon, sachez que votre mental, égo et vos diverses personnalités ne vont pas abandonner sans combattre ; ils vont se battre jusqu’ au bout. C’ est parce jusqu’ à présent ils faisaient la loi, ils avaient la main mise sur vous depuis si longtemps et ils vont maintenant ressentir progressivement que leur pouvoir sur vous s’ éclipse. Ceci est comparable à avoir accordé le contrôle de votre vie à un parent ou à un conjoint et maintenant, tout d’ un coup, vous décidez de reprendre les rênes de votre vie. Ils ne vont pas abandonner le contrôle sans combat.

    Ne vous tracassez pas. Tenez le coup et maintenez le cap ! Parce que les avantages sont tout à fait géniaux. Quand le mental se révolte, et croyez-moi qu’ il va se révolter, pensez-y comme un enfant indiscipliné. C’ est évident que vous ne le laissez pas faire à sa tête ; vous le guidez si nécessaire, vous êtes ferme avec lui au besoin. Sinon, il va se déchaîner et nuire à la paix de votre foyer. Est-ce qu’ on le laisse diriger la maison ? Bien sûr que non. Qui est le parent ? C’ est la même chose avec le mental. Vous devez garder le contrôle, vous devez être maître de la situation.

    Le mental fonctionne en rainures tout comme les anciens disques. Il joue le même air à maintes reprises. Pour le mental tout est pareil, même quand ce n’ est pas le cas. Comme le disque ou le CD, nous jouons les mêmes vieilles actions et réactions dans la même rainure ; et le disque tourne. Le défi consiste à secouer notre mental et à nous faire sortir de cette rainure. Donc, si vous avez connu une mauvaise expérience, le mental aurait pris la décision : « Je ne vais pas faire cela à nouveau », même si vous vous trouvez dans une situation différente ; pour le mental, c’ est la même chose. Je connais des gens qui dans leur jeunesse ont été impliqués dans des accidents de voiture ; ergo la décision a été prise que les voitures sont dangereuses, au point où ils ne conduisent pas. Avec d’ autres, les chiens, était la question. Ils ont été attaqués étant jeunes et par conséquent ils ont pris la décision globale que tous les chiens sont méchants. Qu’ est ce que c’ est pour vous ?

    Dans la vie, il faut être audacieux et aventureux. Et alors si vous avez eu une mauvaise expérience, et alors si vous avez échoué, aucune importance, tant pis si vous allez chanter au karaoké et vous gâchez la chanson. Chantez une autre ; ne chantez pas toujours la même vieille chanson. Vous découvrirez peut-être un talent caché si vous chantez dans une autre clé musicale. Si vous n’ êtes pas satisfait de votre sort dans la vie, c’ est à vous à le changer. Sortez de la rainure, de l’ ornière, même si vous rayé le disque. Vous ne pouvez pas faire un autre gâteau, en utilisant les mêmes vieux ingrédients.

    Je le crois vraiment que nous devons arriver au point où symboliquement nous clouons notre mental, personnalité et égo à la croix, et on dit : « Ça suffit ». C’ est là que le vrai Moi commence à développer sa maturité et prend conscience de son vrai rôle : celui de Maître, Maître de ses pensées et architecte et vainqueur de circonstances, non pas la victime, et certainement pas le martyr.

    Le succès et le bonheur n’ arrivent pas par hasard. Quoi que vous fassiez en ce moment, quoi que soit votre situation, il suffit de changer une chose. Faites ce que vous faites comme si votre vie en dépend, car en fait c’ est le cas. Si vous êtes en train de laver la vaisselle, si vous balayez le plancher, faites-le au mieux de vos capacités. Faites chaque tâche avec un esprit d’ excellence. Faites toutes tâches quotidiennes d’ une manière magnifique. Cela encastre en vous

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1