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Un amour de sosie
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Ebook86 pages1 hour

Un amour de sosie

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About this ebook

Lorsque Niki voit l’annonce du concours dans un magazine, elle ne réalise pas vraiment ce que gagner signifierait. Mais lorsqu’elle est choisie pour devenir LA doublure de la chanteuse Donna Diva, elle se rend compte que ce n’est pas une mince affaire. Et tout se complique encore plus lorsque Niki tombe amoureuse du manager de Double D. Car il n’est pas que son manager…

Parfois il faut y regarder à deux fois pour découvrir le pot aux roses !

LanguageFrançais
Release dateJun 30, 2017
ISBN9781507168240
Un amour de sosie

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    Un amour de sosie - Tamara Haagmans

    Un amour de sosie

    Tamara Haagmans

    Auteur: Tamara Haagmans

    Coverontwerp: Marijke F. Jansen

    Coverfoto: IStock Photo's

    Logo Design Tinteling: Ilse Edkes

    Onder redactie van: Olga Hoekstra en Marijke F. Jansen

    ISBN: 9781311087751

    © Tinteling Romance / Meesterlijke Teksten

    Contact: info@tintelingromance.nl

    Alle rechten voorbehouden. Niets uit deze uitgave mag worden verveelvoudigd, opgeslagen in een geautomatiseerd gegevensbestand of openbaar gemaakt, in enige vorm of op enige wijze, hetzij elektronisch, mechanisch, door fotokopieën, opnamen of op welke wijze ook, zonder voorafgaande schriftelijke toestemming van de auteur.

    All rights reserved. No part of this book may be used or reproduced in any form or by any means electronic or mechanical, including photocopying, recording or by any information storage and retrieval systems, without prior written permission of the author, except where permitted by law. The characters and events portrayed in this book are fictitious. Any similarity to real persons, living or dead, is coincidental and not intended by the author

    ♥ Prologue ♥

    Enthousiaste, je jetai le journal sur la table dans sa direction.

    - Regarde toi-même ! Robert posa les yeux sur le titre imprimé en caractères gras et je les vis aller de gauche à droite tandis que mon frère lisait à haute voix ce que, ces derniers jours, j’avais lu au moins une vingtaine de fois.

    DIVA DONNA CHERCHE SOSIE

    Tout le monde dit que tu ressembles à Double-D ? Voici la chance de ta vie ! Présente-toi samedi prochain à notre studio dans ta meilleure tenue à la Donna et montre-nous que tu es la meilleure DONNA. Kai, le manager de Donna, sera présent pour vous juger.

    Avec un profond soupir, il referma le journal, joignit les mains et me regarda avec sérieux.

    - Rien à faire, Niki, mais tu ne lui ressembles pas du tout. Il plissa les yeux. Même en regardant à travers mes cils, je vois bien que tu ne fais pas plus qu’un petit B. Et en aucun cas un double D, ajouta-t-il en me faisant un clin d’œil pour m’assurer qu’il n’en pensait pas un mot.

    Malheureusement, il avait raison. Je ne ressemblais pas vraiment à Donna, mais j’avais quelques-uns de ses traits. Donna était à la mode. Toutes les filles voulaient lui ressembler et tous les garçons voulaient être son petit ami.

    Désolée, je penchai la tête. Peut-être avec un peu de rembourrage ?

    - J’ai quand même la même charpente qu’elle et avec pas mal de maquillage, une perruque et des lentilles, je pourrai passer pour elle. J’en suis certaine. Si je fais de mon mieux, je peux lui ressembler. Peut-être pas comme deux gouttes d’eau, mais suffisamment pour passer pour Donna.

    - Je vais tout simplement le faire, dis-je résolument à Robert. Et tu peux essayer de m’en empêcher car tu es mon frère, mais lorsque que tu imagines quelque chose avec quoi je ne suis pas d’accord, moi, je te laisse toujours faire.

    Il ne répondit rien, mais il n’en pensait pas moins. On pouvait compter sur les doigts d’une main toutes les fois où il avait réellement réussi à m’enlever quelque chose de la tête. Il se contenta de me regarder pensivement, comme s’il évaluait ses chances d’avoir raison, et déclara :

    - Si malgré tout tu le fais, tu dois le faire bien. Tu prendras ma carte bleue et lorsque tu iras chercher une perruque et des vêtements, tu les prendras dans un magasin correct, pas dans un magasin de farces et attrapes.

    Je pourrais l’embrasser, et c’est exactement ce que je fis.

    - Si tu obtiens ce rôle ou quoi que ce soit, au moins tu n’auras pas à parader dans du latex bon marché.

    Il en frémit rien qu’à l’idée. Ce ne devait pas être agréable pour lui d’imaginer sa petite sœur habillée d’une robe en latex moulante, une perruque en plastique sur la tête.

    - C’est pour quoi en fait ?

    - Qu’est-ce que j’en sais. Je verrai bien. Je ne lui dis pas que, depuis déjà des semaines, je relisais le même message sur la page Facebook des fans de Donna et qu’il ne s’agissait pas uniquement d’un petit rôle dans un clip. Certains commentaires du message soutenaient que des « sources sûres » avaient dit que la gagnante ferait aussi beaucoup d’autres choses, comme être modèle pour un peintre qui faisait des portraits de Donna. Il semblerait que la diva ne veuille pas rester si longtemps immobile. J’avais lu tellement de choses que je ne savais plus ce qui était vrai et ce qui ne l’était pas.

    - J’ai même arrêté de me ronger les ongles, ajoutai-je avec fierté en agitant dans sa direction mes doigts aux ongles vernis de couleur vive.

    - Superbe, superbe ! dit-il. Et le voici de nouveau scotché à son téléphone. Sûrement avec sa petite amie avec laquelle il était récemment revenu de vacances de travail.

    - Hé, Casanova ? plaisantai-je en glissant ma main entre lui et son téléphone. Tu peux me remettre ta carte bleue, car dès aujourd’hui je vais acheter tout ce dont j’ai besoin.

    Maintenant que ma décision était vraiment prise de participer, j’en avais de plus en plus envie. Non pas que ma vie ne soit pas agréable, mais j’avais besoin de nouveauté.

    Il y a deux semaines, mon patron nous avait annoncé qu’il avait vendu l’entreprise. Nous n’avions pas à nous inquiéter pour nos emplois, mais, lorsqu’il avait demandé si on voulait aller dans la nouvelle entreprise, je m’étais entendue dire « Non ! ». Il n’avait jamais été dans mon intention de travailler dans un cabinet d’avocats et j’y étais restée déjà bien assez longtemps.

    J’avais toujours voulu faire quelque chose d’aventureux. Je voulais devenir photographe ou danseuse. Je voulais voir le monde et immédiatement l’embellir. Si j’avais eu du talent, j’aurais aimé être écrivain. J’avais de grands projets, jusqu’à ce que par hasard je remplace une amie qui avait un emploi intérimaire et attrapa la grippe. Le cabinet d’avocats m’offrit une formation et en moins de rien je me retrouvai chaque jour assise derrière un bureau. Ce n’était pas vraiment le travail de mes rêves, mais ça payait les factures. Je pouvais économiser et faire des

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