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Les Fondateurs de la Botanique
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Les Fondateurs de la Botanique

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About this ebook

Dès les débuts, au IXe siècle, l'idée de la botanique se trouve associée à la pensée rationnelle : rendre intelligible l'origine, la constitution et le devenir d'une plante.

Cette science est née dès lors qu'il a été nécessaire de saisir le réel directement par les sens, par l'intelligence et de les confronter à l'expérimentation. Un tel résultat n'est pas obtenu en se basant sur des mythes cosmologiques, la magie ou des puissances surnaturelles, mais en postulant avant de le confirmer par l'expérience que la nature est régie par des lois constantes, que toutes les réalités obéissent à un ordre, que l'émergence ou la succession des phénomènes n'est aucunement due à l'action du hasard ou de processus d'une quelconque évolution.

La botanique sous-entend, d'une part, une notion biologique, à savoir l'étude de l'ensemble de végétaux identifiés en familles, genres et espèces vivants sur un espace géographiquement délimité ; ces espèces vivent en harmonie (symbiose ou mutualisme) ou s'isolent pour constituer des types de végétation tellement variés.

L'avènement des monographies botaniques traitant de groupes systématiques (famille, genre, etc.), des catalogues, énumérations commentées traitant des taxons connus sur une zone géographique ont été établis par des concepteurs géniaux tels que A.H. Dinawari, A. Ibn Al-Wafid, A.I.M. Al-Ghafiqi, A.A. Al-Nabati, A.M.A. Ibn Al-Baïtar et constituent le fondement de la botanique actuelle. En effet, le rôle et l'activité scientifiques des auteurs de cette science sont à l'origine d'ouvrages qui firent autorité durant des siècles. La botanique s'est enrichie depuis et a donné les diverses branches et travaux de floristique qui ont pris un développement considérable aujourd'hui. Dès le début du IXe siècle, paraissent des traités, des corpus, des manuels illustrés qui décrivent les espèces végétales et en incorporent d'autres exotiques grâce à l'essor des voyages d'exploration à des fins botaniques. Sur le plan pratique, les fondateurs cherchaient à rendre le contenu de la botanique le plus cohérent et le plus accessible possible.

Quoi qu'il en soit, l'évolution constante de la botanique et de ses conceptions classificatoires par l'incorporation des études cytologiques, palynologiques, biochimiques et cladistiques et de l'intérêt en écologie (modifications naturelles ou provoquées par l'homme) contribue à accroître savamment notre connaissance du domaine végétal.
LanguageFrançais
Release dateMay 9, 2017
ISBN9782322116911
Les Fondateurs de la Botanique
Author

Nas E. Boutammina

L'auteur, de formation scientifique, a écrit des dizaines d'ouvrages dans les domaines des Sciences humaines (Histoire, Sociologie, etc.), de la Théologie, de la Biologie, etc. Ces écrits éclairent certaines zones d'ombres qui sont nombreuses et mettent en lumière une version différente de celle qui est communément admise car imposée. Enfin, l'auteur enrichit les champs des connaissances par l'innovation d'un ensemble de postulats, de concepts, d'idées. Par exemple, la Collection Néo-anthropologie (Anthropologie de l'Islam) est une manière d'inaugurer une approche de la Préhistoire, de l'Archéologie, de l'Anthropologie, de la Linguistique, etc. L'auteur introduit des notions nouvelles, des modèles originaux, des données inédites.

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    Les Fondateurs de la Botanique - Nas E. Boutammina

    Dans les mêmes éditions

    NAS E. BOUTAMMINA, « Y-a-t-il eu un temple de Salomon à Jérusalem ? », Edit. BoD, Paris [France], aout 2011.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Les ennemis de l’Islam - Le règne des Antésulmans - Avènement de l’Ignorance, de l’Obscurantisme et de l’Immobilisme », Edit. BoD, Paris [France], février 2012.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Le secret des cellules immunitaires - Théorie bouleversant l’Immunologie [The secrecy of immune cells - Theory upsetting Immunology] », Edit. BoD, Paris [France], mars 2012.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Le Livre bleu - I - Du discours social », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2014.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Le Rétablisme », Edit. BoD, Paris [France], mars 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Comprendre la Renaissance - Falsification et fabrication de l’Histoire de l’Occident », Edit. BoD, Paris [France], avril 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Connaissez-vous l’Islam ? », Edit. BoD, Paris [France], avril 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Le Malāk, entité de l’Invisible », Edit. BoD, Paris [France], mai 2015.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Jésus fils de Marie ou Hiyça ibn Māryām ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Index Historum Prohibitorum », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Moïse ou Moūwça ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Mahomet ou Moūhammad ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Abraham ou Ibrāhiym ? », Edit. BoD, Paris [France], juin 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Musulmophobie - Origines ontologique et psychologique », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Les Jinn bâtisseurs de pyramides… ? », Edit. BoD, Paris [France], septembre 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « La Mort - Approche anthropologique et eschatologique », Edit. BoD, Paris [France], novembre 2015.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Les contes des mille et un mythes - Volume I », Edit. BoD, Paris [France], février 2017. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Les contes des mille et un mythes - Volume II », Edit. BoD, Paris [France], février 2017. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Le Jinn, créature de l’Invisible », Edit. BoD, Paris [France], février 2017. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Français musulman - Perspectives d’avenir ? », Edit. BoD, Paris [France], février 2017. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Judéo-christianisme - Le mythe des mythes ? », Edit. BoD, Paris [France], mars 2017. 2e édition.

    Collection Néo-anthropologie [Anthropologie de l’Islam]

    NAS E. BOUTAMMINA, « Apparition de l’Homme - Modélisation islamique - Volume I », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « L’Homme, qui est-il et d’où vient-il ? - Volume II », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Classification islamique de la Préhistoire - Volume III », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Expansion de l’Homme sur la Terre depuis son origine par mouvement ondulatoire - Volume IV », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2015. 2e édition.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Le Kaabaéen prototype des systèmes d’écriture » - Volume V », Edit. BoD, Paris [France], mai 2016.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Industries, vestiges archéologiques et préhistoriques - Action aléatoire de la nature & Action intentionnelle de l’Homme » - Volume VI », Edit. BoD, Paris [France], juillet 2016.

    Collection Œuvres universelles de l’Islam

    NAS E. BOUTAMMINA, « Les Fondateurs de la Chimie », Edit. BoD, Paris [France], octobre 2013.

    NAS E. BOUTAMMINA NAS E. BOUTAMMINA, « Les Fondateurs de la Pharmacologie », Edit. BoD, Paris [France], novembre 2014.

    NAS E. BOUTAMMINA, « Les Fondateurs de la Médecine », Edit. BoD, Paris [France], mars 2017. 2e édition.

    Table des matières

    Avertissement

    Introduction

    Qu’est-ce que la Botanique ?

    La botanique - Les végétaux - Les plantes

    Quelques définitions

    Les diverses branches de la botanique

    Taxinomie végétale

    Morphologie et morphologie comparée

    Systématique végétale

    Période antérieure à la genèse de la Botanique [avant le IXe siècle]

    L’intellection des végétaux

    Néolithique

    Antiquité

    Moyen-Âge

    La Renaissance

    L’époque moderne [XVIe-XVIII siècle]

    L’époque contemporaine

    Genèse de la Botanique

    La spécialisation de la botanique

    Naissance de la botanique

    La conception de la botanique par les pères fondateurs

    Les Maîtres fondateurs de la Botanique

    Le règne végétal dans l’esprit des savants musulmans

    Botanique et écosystèmes

    Synthèse de l’idée botanique

    La nature, modèle des fondateurs de la botanique

    Les principaux fondateurs de la Botanique

    a. A.H. Dinawari [815-895]

    SCIENCES HUMAINES

    b. A.I.M. Al-Ghafiqi [m. 1165]

    c. A. Ibn Al-Wafid [1008-1075]

    d. A.A. Al-Nabati [1116-1239]

    e. A.M.A. Ibn al-Baïtar [ou Ibn-Baytar - 1190-1248]

    f. Autres botanistes ayant grandement contribué à la botanique

    Quelques traductions d’œuvres des fondateurs de la Botanique

    Quelques termes d’origine arabe usités en botanique

    Quelques illustrations d’œuvres en botanique

    Conclusion

    Index alphabétique

    Avertissement

    La Collection « Œuvres universelles de l’Islam » rend hommage aux savants musulmans fidèles au Message coranique : « Être au service de l’Humanité ». Pour cela, ils ont créé les Sciences, base de la Civilisation humaine, héritage de nos sociétés contemporaines.

    Hélas, les savants musulmans n’ont jamais reçu la moindre marque ou témoignage d'estime et de gratitude, c’est-à-dire un honneur à l’égal de leur talent et de leur génie qu’ils léguèrent à la postérité.

    Il est d’usage d’octroyer un nom [éponyme] à une rue, à un établissement public, etc. en l’honneur d’un personnage illustre ayant œuvré pour le bienfait de l’Humanité ou ayant contribué aux progrès de la Civilisation humaine [Sciences, Arts, etc.]. Le paradoxe d’une absolue aberration est qu’en ce qui concerne les savants musulmans fondateurs de la Civilisation universelle, aucune rue, aucune voie, aucune avenue, aucun boulevard ; aucun établissement scolaire [école, collège, lycée] ou public [hôpital, Centre de Recherche, etc.] ; aucune Université, aucune Faculté, aucun Institut ; aucune fondation, aucune technique, ni aucune loi scientifique n’est honorée de leurs noms !

    « En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des indices [lois scientifiques] pour les doués d’intelligence, » (Coran, 3-190)

    « qui, debout, assis, couchés sur leurs côtés, évoquent Allah et méditent sur la création des cieux et de la terre [en disant] : Ô notre Seigneur ! Tu n’as pas créé [tout] cela en vain. [] ». (Coran, 3-191)

    Une correction s’impose quant à diverses appellations faussement véhiculées pa la littérature¹. En voici quelques unes. La « Science arabe ». Il n’y a jamais eu de Science « arabe ». La Science expérimentale [Chimie, Mathématiques, Physique, Médecine, Astronomie, Pharmacologie, Botanique, Agronomie, Zoologie, etc.] a été crée principalement par les Musulmans d’origine berbéro-andalouse [ou Maghrebo-andalouse] et perse. Ainsi, la « Civilisation de l’Islam Classique [CIC] », héritage de nos sociétés contemporaines, a été essentiellement le fruit extraordinaire de ces deux peuples : berbéro-andalou et perse.

    Les Chiffres « arabes ». Les chiffres [0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9] appelés inexactement « arabes » sont en réalité les chiffres du Maghrebo-andalou Abou Al-Hasan Al-Qalsadi [m. 890], monument des sciences mathématiques, qui est né à Bastan en Andalousie. Les mathématiques doivent leur clarification et leur progrès à son extraordinaire génie car il invente les chiffres à partir de règles géométriques selon la construction des angles. Ainsi, afin de rétablir la vérité les chiffres se dénomment : « chiffres d’Al-Qalsadi » ou « chiffres alqalsadiens » !

    La Civilisation « arabe ». Afin de ne pas s’attarder sur la prétendue « Civilisation « arabe » », faisons une simple et concise observation. Pas plus que de Science « arabe », il n’y eut de Civilisation « arabe ». Répétons-le, la Civilisation de l’Islam classique [CIC] a été fondée par des Maghrebo-andalous et des Perses, des populations non-arabes !

    « Arabe du Maghreb ou d’Afrique du Nord ». Le Maghreb a pour population originale des Berbères qui sont les premiers habitants d'Afrique du Nord. De ce fait, les Maghrébins ou Nord-africains n’ont aucune relation ni aucun lien avec les Arabes. En effet, d’un point de vue géographique, linguistique, ethnique, physique, culturel, gastronomique, etc. rien ne signale une quelconque relation avec ceux que l’on nomme les Arabes.

    Lors de la conversion des Berbères à l’Islam, une grande partie d’entre eux ont opté pour la langue arabe qui n’est autre que la langue liturgique de l’Islam et donc celle du texte du Coran. Ainsi, les Berbères adoptèrent ensuite l’arabe en tenant compte de leur héritage berbère car ils demeurent toujours fidèles à leur patrimoine linguistique et culturel berbère. En effet, ils se distinguèrent même en développant leur propre langage, la langue berbèro-arabe ou berbèro-andalouse usité dans tout le Maghreb. Malheureusement, cette langue n’a pas eu toute l’attention et le soin qu’elle aurait dû avoir pour se développer sémantiquement [vocabulaire scientifique, technologique, etc.].

    Finalement, les « Arabes » définissent uniquement et seulement les populations actuelles du Golfe : Koweït, Bahreïn, Qatar, Sultanat d’Oman, les Émirats Arabes Unis [E.A.U.] l’Arabie et le Yémen qui caractérisent le vrai et unique « monde arabe ». Ce ramassis de peuplades pétrodollarisés voue un mépris absolu à la Science, à la Culture, aux Arts, à l’Esthétique, au Progrès, à la Civilisation. D’un point de vue anthropologique et donc ontologique, la nature de la « société » des Arabes est essentiellement fragmentée en tribus bédouines et pirates. Aussi loin que l’on remonte dans l’histoire, les Arabes vouent un culte à la limite de la folie à leurs divinités l’or et l’argent qu’ils leur permettent d’acquérir aux yeux du monde qui les entoure ce qu’ils n’ont pas : prestige, gloire et considération. Ce manque de noblesse, ils s’efforcent de le combler par le recours au brigandage et aux razzias, traits culturels qui sont

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