L'astuce, c'est le bec
Par A.P. Hernández
Description
À partir de huit ans. Livre ingénieux et amusant pour apprendre du vocabulaire, la conscience de soi et réfléchir sur la valeur des choses matérielles
Albert est un moineau très particulier. Tous les jours il passe des heures à lisser et astiquer méticuleusement ses plumes pour être resplandissant. Pour Albert, le plus important est d'avoir un aspect toujours parfait. Sa réputation est telle que tous les oiseaux de toutes les espèces et de tous les coins de la planète assistent à sa sequoya-académie pour prendre des cours de toilettage. Mais quelque chose perturbe sa tranquillité. Un matin, au réveil, Albert découvre qu'il a été victime du terrible vol…
Un livre amusant pour les enfants et un recours didactique pour les parents, pédagogues, instituteurs et psychologues pour travailler l'estime de soi et des valeurs comme l'amitié et l'altruisme.
À propos de l'auteur
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Aperçu du livre
L'astuce, c'est le bec - A.P. Hernández
L’ASTUCE, C’EST LE BEC !
A. P. Hernández
INDICE
CHAPITRE 1
-Maître Albert-
CHAPITRE 2
- Horreur sous forme de plume -
CHAPITRE 3
- Comme une plume dans un plumard –
CHAPITRE 4
- Le rossignol -
CHAPITRE 5
- Bec en Or -
CHAPITRE 6
- Le Sage Mystique -
––––––––
CHAPITRE 1
-Maître Albert-
Albert était un moineau ordinaire. À première vue, il semblait assez normal : il était petit comme tous ceux de son espèce, avec les pattes courtes et le bec fort et épais. Son plumage était aussi des plus habituels : brun et coloré de marques noires et rouges.
Tu pourrais penser qu'Albert était un moineau quelconque et qu'il n'avait rien qui ne puisse le différencier d'aucun autre oiseau. Cependant, si tu faisais bien attention à lui, tu ne mettrais pas longtemps à comprendre qu'il était unique au monde.
Ce qui le rendait si spécial, c'était sa perfection. Albert consacrait presque tout son temps libre (et un moineau, en général, a beaucoup de temps libre) à lisser ses plumes. Il les astiquait méticuleusement avec son bec, il les peignait et repeignait durant des heures jusqu'à ce que son allure soit impeccable. Il avait les plumes si propres qu'on aurait dit qu'il venait de sortir de la machine à laver. Voilà pourquoi, quand Albert montait sur une branche pour prendre le soleil, les rayons se reflétaient sur son plumage et il semblait dégager sa propre lumière.
Tous les oiseaux l'admiraient pour cela et des oiseaux de toutes les espèces et des quatre coins de la planète voyageaient de très loin rien que pour voir combien il était propre.
- L'astuce, c'est le bec – leur expliquait-il dans ses cours –. Vous devez lever les ailes comme ça et vous donner des petits coups de bec sur les plumes...
Ses explications étaient