14 Livres
Par Victor Hugo
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À propos de ce livre électronique
"Ce dossier comprend: Han d'Islande (1823), Le Dernier jour d'un condamné (1829), Hernani, drame (1830), Notre-Dame de Paris (1831), Le Roi s'amuse, drame (1832) , Littérature et philosophie mêlées (1834), La Esmeralda, livret (1836), Napoléon le Petit (1852), Les Contemplations, poèmes (1856), La Légende des siècles (1859-1883), Les Misérables (1862) qui Rit (1869), Quatrevingt-treize (1874), et Actes et Paroles (1875-1876) Selon Wikipédia: "" Victor-Marie Hugo (26 février 1802 - 22 mai 1885) était un poète, dramaturge, romancier français , essayiste, plasticien, homme d'État, militant des droits de l'homme et représentant du mouvement romantique en France, la renommée littéraire de Hugo vient en premier lieu de sa poésie mais repose aussi sur ses romans et ses réalisations dramatiques. et La Légende des siècles sont particulièrement estimés, et Hugo est parfois considéré comme le plus grand poète français. Les œuvres les plus connues sont les romans Les Misérables et Notre-Dame de Paris (connus aussi en anglais sous le titre Le Bossu de Notre Dame). Bien que royaliste conservateur engagé lorsqu'il était jeune, Hugo devint plus libéral au fil des décennies; il est devenu un partisan passionné du républicanisme et son travail touche à la plupart des questions politiques et sociales et aux tendances artistiques de son temps. Il est enterré au Panthéon. ""
Victor Hugo
Victor Hugo (1802-1885) was a French poet and novelist. Born in Besançon, Hugo was the son of a general who served in the Napoleonic army. Raised on the move, Hugo was taken with his family from one outpost to the next, eventually setting with his mother in Paris in 1803. In 1823, he published his first novel, launching a career that would earn him a reputation as a leading figure of French Romanticism. His Gothic novel The Hunchback of Notre-Dame (1831) was a bestseller throughout Europe, inspiring the French government to restore the legendary cathedral to its former glory. During the reign of King Louis-Philippe, Hugo was elected to the National Assembly of the French Second Republic, where he spoke out against the death penalty and poverty while calling for public education and universal suffrage. Exiled during the rise of Napoleon III, Hugo lived in Guernsey from 1855 to 1870. During this time, he published his literary masterpiece Les Misérables (1862), a historical novel which has been adapted countless times for theater, film, and television. Towards the end of his life, he advocated for republicanism around Europe and across the globe, cementing his reputation as a defender of the people and earning a place at Paris’ Panthéon, where his remains were interred following his death from pneumonia. His final words, written on a note only days before his death, capture the depth of his belief in humanity: “To love is to act.”
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Aperçu du livre
14 Livres - Victor Hugo
VICTOR HUGO: 14 LIVRES
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Collections of classic French literature in the original French available from Seltzer Books:
Alexandre Dumas 23 Romans
Tous les Romans des Trois Mousquetaires
Gustave Flaubert 5 Romans
Marcel Proust, A La Recherche du Temps Perdu, 4 Tomes
Victor Hugo 14 Livres
Jules Verne 30 Romans
Theophile Gautier 4 Livres
Han d'Islande (1823)
Le Dernier jour d'un condamné (1829)
Hernani, drame (1830)
Notre-Dame de Paris (1831)
Le Roi s'amuse, drame (1832)
Littérature et philosophie mêlées (1834)
La Esmeralda, libretto (1836)
Napoléon le Petit (1852)
Les Contemplations, poèmes (1856)
La Légende des siècles (1859-1883)
Les Misérables (1862)
L'Homme qui Rit (1869)
Quatrevingt-treize (1874)
Actes et Paroles (1889)
__________
HAN D'ISLANDE PAR VICTOR HUGO
1833
Preface
PREMIÈRE ÉDITION
DEUXIÈME ÉDITION
Chapter 1
Chapter 2
Chapter 3
Chapter 4
Chapter 5
Chapter 6
Chapter 7
Chapter 8
Chapter 9
Chapter 10
Chapter 11
Chapter 12
Chapter 13
Chapter 14
Chapter 15
Chapter 16
Chapter 17
Chapter 18
Chapter 19
Chapter 20
Chapter 21
Chapter 22
Chapter 23
Chapter 24
Chapter 25
Chapter 26
Chapter 27
Chapter 28
Chapter 29
Chapter 30
Chapter 31
Chapter 32
Chapter 33
Chapter 34
Chapter 35
Chapter 36
Chapter 37
Chapter 38
Chapter 39
Chapter 40
Chapter 41
Chapter 42
Chapter 43
Chapter 44
Chapter 45
Chapter 46
Chapter 47
Chapter 48
Chapter 49
Chapter 50
Chapter 51
Conclusion
Preface
Han d'Islande est un livre de jeune homme, et de très jeune homme.
On sent en le lisant que l'enfant de dix-huit ans qui écrivait Han d'Islande dans un accès de fièvre en 1821 n'avait encore aucune expérience des choses, aucune expérience des hommes, aucune expérience des idées, et qu'il cherchait à deviner tout cela.
Dans toute oeuvre de la pensée, drame, poëme ou roman, il entre trois ingrédients: ce que l'auteur a senti, ce que l'auteur a observé, ce que l'auteur a deviné.
Dans le roman en particulier, pour qu'il soit bon, il faut qu'il y ait beaucoup de choses senties, beaucoup de choses observées, et que les choses devinées dérivent logiquement et simplement et sans solution de continuité des choses observées et des choses senties.
En appliquant cette loi à Han d'Islande, on fera saillir aisément ce qui constitue avant tout le défaut de ce livre.
Il n'y a dans Han d'Islande qu'une chose sentie, l'amour du jeune homme; qu'une chose observée, l'amour de la jeune fille. Tout le reste est deviné, c'est-à-dire inventé. Car l'adolescence, qui n'a ni faits, ni expérience, ni échantillons derrière elle, ne devine qu'avec l'imagination. Aussi Han d'Islande, en admettant qu'il vaille la peine d'être classé, n'est-il guère autre chose qu'un roman fantastique.
Quand la première saison est passée, quand le front se penche, quand on sent le besoin de faire autre chose que des histoires curieuses pour effrayer les vieilles femmes et les petits enfants, quand on a usé au frottement de la vie les aspérités de sa jeunesse, on reconnaît que toute invention, toute création, toute divination de l'art doit avoir pour base l'étude, l'observation, le recueillement, la science, la mesure, la comparaison, la méditation sérieuse, le dessin attentif et continuel de chaque chose d'après nature, la critique consciencieuse de soi-même; et l'inspiration qui se dégage selon ces nouvelles conditions, loin d'y rien perdre, y gagne un plus large souffle et de plus fortes ailes. Le poète alors sait complètement où il va. Toute la rêverie flottante de ses premières années se cristallise en quelque sorte et se fait pensée. Cette seconde époque de la vie est ordinairement pour l'artiste celle des grandes oeuvres. Encore jeune et déjà mûr. C'est la phase précieuse, le point intermédiaire et culminant, l'heure chaude et rayonnante de midi, le moment où il y a le moins d'ombre et le plus de lumière possible.
Il y a des artistes souverains qui se maintiennent à ce sommet toute leur vie, malgré le déclin des années. Ce sont là les suprêmes génies. Shakespeare et Michel-Ange ont laissé sur quelques-uns de leurs ouvrages l'empreinte de leur jeunesse, la trace de leur vieillesse sur aucun. Pour revenir au roman dont on publie ici une nouvelle édition, tel qu'il est, avec son action saccadée et haletante, avec ses personnages tout d'une pièce, avec ses gaucheries sauvages, avec son allure hautaine et maladroite, avec ses candides accès de rêverie, avec ses couleurs de toute sorte juxtaposées sans précaution pour l'oeil, avec son style cru, choquant et âpre, sans nuances et sans habiletés, avec les mille excès de tout genre qu'il commet presque à son insu chemin faisant, ce livre représente assez bien l'époque de la vie à laquelle il a été écrit, et l'état particulier de l'âme, de l'imagination et du coeur dans l'adolescence, quand on est amoureux de son premier amour, quand on convertit en obstacles grandioses et poétiques les empêchements bourgeois de la vie, quand on a la tête pleine de fantaisies héroïques qui vous grandissent à vos propres yeux, quand on est déjà un homme par deux ou trois côtés et encore un enfant par vingt autres, quand on a lu Ducray-Duminil à onze ans, Auguste Lafontaine à treize, Shakespeare à seize, échelle étrange et rapide qui vous a fait passer brusquement, dans vos affections littéraires, du niais au sentimental, et du sentimental au sublime.
C'est parce que, selon nous, ce livre, oeuvre naïve avant tout, représente avec quelque fidélité l'âge qui l'a produit que nous le redonnons au public en 1833 tel qu'il a été fait en 1821.
D'ailleurs, puisque l'auteur, si peu de place qu'il tienne en littérature, a subi la loi commune à tout écrivain grand ou petit, de voir rehausser ses premiers ouvrages aux dépens des derniers et d'entendre déclarer qu'il était fort loin d'avoir tenu le peu que ses commencements promettaient, sans opposer à une critique peut-être judicieuse et fondée des objections qui seraient suspectes dans sa bouche, il croit devoir réimprimer purement et simplement ses premiers ouvrages tels qu'il les a écrits, afin de mettre les lecteurs à même de décider, en ce qui le concerne, si ce sont des pas en avant ou des pas en arrière qui séparent Han d'Islande de Notre-Dame de Paris.
Paris, mai 1833.
PREMIÈRE ÉDITION
L'auteur de cet ouvrage, depuis le jour où il en a écrit la première page, jusqu'au jour où il a pu tracer le bienheureux mot FIN au bas de la dernière, a été le jouet de la plus ridicule illusion. S'étant imaginé qu'une composition en quatre volumes valait la peine d'être méditée, il a perdu son temps à chercher une idée fondamentale, à la développer bien ou mal dans un plan bon ou mauvais, à disposer des scènes, à combiner des effets, à étudier des moeurs de son mieux; en un mot, il a pris son ouvrage au sérieux.
Ce n'est que tout à l'heure, au moment où, selon l'usage des auteurs de terminer par où le lecteur commence, il allait élaborer une longue préface, qui fût comme le bouclier de son oeuvre, et contînt, avec l'exposé des principes moraux et littéraires sur lesquels repose sa conception, un précis plus ou moins rapide des divers événements historiques qu'elle embrasse, et un tableau plus ou moins complet du pays qu'elle parcourt; ce n'est que tout à l'heure, disons-nous, qu'il s'est aperçu de sa méprise, qu'il a reconnu toute l'insignifiance et toute la frivolité du genre à propos duquel il avait si gravement noirci tant de papier, et qu'il a s