EVE - L'éveil de l'âme

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Eve

L’éveil de

l’âme

António Almas

Fiche technique

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Titre : EVE - L'eveil de l'Âme

Auteur : António Almas

Edition : Quinta Dimensão, Unip., Lda.

Rua José Emídio Amaro, 9

7160-213 Vila Viçosa

NIF : PT503683450

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Conception de la couverture : Raquel Luna

Mise en page : António Almas

Traduction en français : Florence Barnichon Luron

Impression : P.O.D.

ISBN : 978-989-20-6100-9

Dépôt légal : 399596/15

Vila Viçosa, Portugal, 16 février 2017

Tous droits réservés conformément à la légistation en vigueur.

Prélude

La vie est bien plus qu’un simple corps, bien plus qu’un moment, elle ne disparaît pas avec la mort, elle ne naît pas en un jour. La vie c’est chaque instant, elle transcende l’espace-temps et s’étend au-delà du physique, il est donc futile de la considérer comme acquise, d’essayer de la retenir dans un seul moment, parce qu’en substance, la vie est libre et échappe aux doigts de ceux qui essaient de l’emprisonner.

Eve n’est pas seulement la femme, la première ou tout autre, elle enseigne, elle ressent, profondément, enracinée et basée sur la véritable origine de l’être. Eve aime avec la profondeur d’une amante et la pureté d’une fille.

Chapitre 1

Le brouillard était dense, tout autour de moi semblait terne, la brume m’empêchait de voir à plus d’un demi mile. Je pouvais entendre les oiseaux chanter dans un intense écho, comme si j’étais coincé dans une vallée vide. Je commençais à marcher, déboussolé sans pouvoir apercevoir le soleil, je suivais les sons de la nature, j’avais besoin de me sentir entouré par plus que cette simple solitude, je recherchais la vie. Je commençais à courir aveuglément, comme quelqu’un ne sachant où aller. Le son s’intensifiait comme si tous les oiseaux de la forêt volaient près de moi, mais aucun signe d’eux, pas même un arbre en vue, je demeurais submergé par cette lumière blanche.

Je m’arrêtai, il y avait quelque chose devant moi, des formes géantes semblaient apparaître dans l’horizon proche. J’entendais un murmure profond, comme si le vent pleurait, sans aucune brise apparente. Mon corps tremblait, soudain j’eus peur, un gémissement que je ne pouvais reconnaître venait de ces formes étranges. Cela ressemblait à des créatures difformes, des êtres sans formes et effrayants. L’impression qu’ils s’approchaient m’inquièta, de nulle part je saisis une épée, mon instinct d’autodéfense prit le dessus et je m’attaquai à cette forêt de monstres.

Comme si l’affrontement était inéluctable, j’attaquai... En hurlant...

J’étais aspiré dans un tunnel, comme si une main invisible me tirait. Je me réveillai le cœur battant la chamade d’émotion, mon visage transpirant, et dans un réflexe, je m’assis au bord du lit. La chambre était calme et le jour apparaissait à travers les persiennes de la fenêtre ouverte en légers rayons de lumière lançant des reflets de vie au-delà même de la pièce. C’était un autre