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Dirty Rock Star
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Ebook106 pages1 hour

Dirty Rock Star

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About this ebook

Ne jamais mélanger travail et plaisir. C'est ce qu'un propriétaire d'entreprise intelligente ferait. Apparemment, je ne suis pas très brillante.

Désespérée de faire décoller mon entreprise de conception de sites web, j'ai envoyé une proposition à Gabriel, une rock star montante de la scène indé. Il m'a dit directement que mon design était nul. Heureusement, il est prêt à me donner une seconde chance.

Mais il exige de moi de faire des choses non conventionnelles pour me faire une meilleure idée de lui et son groupe. Aller à un festival rock. Passer plus de temps avec lui. Je ferais n’importe quoi pour avoir ce boulot.

Tout le monde sait que les stars du rock ne se mettent pas en couple, je n'ai donc pas beaucoup réfléchi à ce qui se passe entre nous. Mais au fur et à mesure que la réputation de Gabriel grandit, il en va de même de son intérêt pour moi. Est-ce qu'un humble concepteur web et une étoile montante du rock peuvent vraiment être heureux ensemble, ou est-ce que les médias nous sépareront ?

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateDec 5, 2018
ISBN9781547560042
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    Dirty Rock Star - Sky Corgan

    CHAPITRE UN

    GABRIEL

    ––––––––

    Je balançai mon portable contre le mur de frustration quand Kia, mon manager, entra. Je me tournai vers elle et la fusillai du regard ; elle savait qu'il ne fallait pas m'interrompre pendant que j’écrivais. Surtout en ce moment. Rien ne se passait comme prévu, et aujourd’hui était la date butoir.

    « Gabriel. Je t’ai dit que j’amenais le concepteur web pour le groupe. » Son ton était las d’agacement.

    Bien. Elle avait décidé que nous étions finalement assez importants pour justifier une présence en ligne. Elle me fixa avec impatience, et je soupirai, ôtant tous mes carnets remplis de mauvaises idées de sa chaise. J'étais en pleine panne de l’auteur ; c’était loin d'être le meilleur moment pour me demander quoi que ce soit. Sans parler de cela.

    Mon groupe, The Flaming Arrow, montait sur la scène indépendante. Nous avions conclu la première partie pour un grand nom du rock. Je pense qu'elle essayait de nous faire passer à l’étape suivante, en nous aidant à utiliser cela comme une rampe de lancement pour voir plus loin que les bars et les clubs.

    « Je ne comprends toujours pas pourquoi nous avons besoin d'une présence sur internet. Le bouche à oreille a fait des merveilles pour le groupe, » me plains je, déplaçant des affaires sur la table basse.

    « Votre nom commence à être connu. Je ne peux pas gérer les réservations de concerts, le marketing et votre présence en ligne. Tout ce que j'ai réussi à faire, c’est un petit compte Twitter et quelques publications Facebook. Cela pourrait propulser votre réputation sur internet, vous faire connaitre au-delà de la ville. Donc, ferme-la et tiens-toi prêt. Je t’offre une opportunité d’en avoir un, alors silence. »

    Je soupirai. Si elle pouvait le faire en se tenant au budget du groupe, je n'avais pas le droit de me plaindre. Le reste du groupe était déjà d’accord avec l'idée de toute façon. J’avais l’impression que je capitulais devant le système. Une partie de ce contre quoi nous nous opposions.

    « Il sera ici d'une minute à l'autre. » Elle jeta un œil désapprobateur sur moi.

    Génial, même sur mon jour de repos, elle me demandait de m'habiller comme une rock star. Pas question. Cependant, je pourrais échanger le pantalon de survêtement et le pull à capuche contre un t-shirt et un jeans. C'était ma seule concession. Passant dans ma chambre, j'entendis la sonnette, et elle y répondit d'un ton plus agréable pour lui qu’elle n'en avait pour moi. Il devait être important.

    Je sortis, cheveux tirés en arrière en une queue de cheval, et plus présentable.

    « Bonjour, Gabriel. Un plaisir. » Il sourit de façon professionnelle. Je peux repérer un masque comme celui-ci à un kilomètre. Je le fixai, costume à mille dollars, montre chère, cheveux gominés, et un porte-documents. Il ne pouvait pas être plus fade et onéreux. Je serrai sa main, acceptant sa carte de visite.

    Je jetai un coup d'œil, lui rendis son sourire, et saisis son bras avant qu'il ne s’asseye.

    « Excusez-moi ? » Il avait l'air confus.

    « Je parie que vous êtes un nom bien établi dans les affaires, n’est-ce pas, M. Hatfield ? »

    « Oui, je me suis plutôt pas mal débrouillé pour mes autres clients. Ils ont fait aussi des vagues dans l'industrie du rock. »

    « Donc, vous diriez que vous êtes une base pour des groupes de rock sur bon nombre des plus grands labels ? »

    Il hocha la tête, manifestement heureux de lui-même.

    Kia se frappa le front, en soupirant.

    « Alors, je vais devoir vous demander de partir. Je vous remercie de votre temps, mais nous allons dans une autre direction. »

    « Je n'ai encore rien présenté, Gabriel. Je suis sûr qu'une fois que vous entendrez ce que j'ai à... »

    Je le coupai. « Non, merci, j'apprécie votre temps. » Je le poussai gentiment vers la porte.

    Terminant sur son visage surpris, je me retournai vers Kia. « Un costume ? Tu as embauché un costume ? Je suis indépendant pour une raison. Ce nom signifie quelque chose, Kia. Cela signifie que nous ne suivons pas la voie traditionnelle, nous n'utilisons pas les étiquettes traditionnelles, et bordel nous n’engageons pas de gros bonnet comme ce coincé ! »

    « Calme-toi. »

    « Me calmer ? Tu as trouvé le nom le plus simple possible dans le marketing ! »

    « Qu'est-ce que tu attends de moi ? Embaucher un mauvais hacker sans aucune expérience ? »

    « On n’était pas des petits hackers sans expérience, » grognai-je, irrité.

    « Eh bien, plus maintenant. Votre nom est là dehors, et vous avez besoin d'aide pour attirer l'attention et la reconnaissance. »

    « Qu'est-ce que nos fans penseront si nous commençons à nous généraliser ? »

    « Qui s'en soucie ? Vous aurez plus de fans, plus de gens qui écouteront votre musique. C'est ce qui vous tient à cœur. »

    « Non, je veux toucher les gens. Nous sommes là pour quelque chose, Kia. »

    « Alors, veux-tu trouver un putain de concepteur web ? » Elle perdit son professionnalisme managérial et redevint mon amie intime à nouveau. Elle passait beaucoup trop de temps à agir comme un manager. Je souris.

    « Je le ferai. J’ai le moral à zéro de toute façon. Je vais trouver quelqu'un digne d'un groupe indépendant. » Je parlai avec confiance. Après tout, à quel point cela pouvait-il être difficile ?

    Elle leva les bras d’agacement. « Je ne peux pas gérer ton bordel de prima donna maintenant. J'ai dépensé plus d'un millier de dollars juste pour le faire venir ici. Si vous souhaitez trouver un inconnu pour foutre en l’air votre bordel, fais comme ça. » Elle saisit les dossiers qu'elle avait préparés et sortit en trombe, claquant la porte.

    Attrapant mon ordinateur portable, je fronçai les sourcils. Je lui montrerais qu'on n'a pas besoin de compromettre nos morales pour se faire connaitre. Je trouverais une nouvelle startup, des indépendants aidant des indépendants. Elle allait voir. En plus, c'était une distraction bienvenue comme excuse pathétique aux morceaux qui me trottaient dans la tête.

    Quelques heures de recherche et je me rendis compte que j'avais tort ; ce n'était pas une tâche facile. Il y avait des centaines de sites internet de conception web. Ils avaient tous l'air... assez pathétiques, pour être honnête. En soupirant, je continuai à les passer en revue, à la recherche de quelqu'un qui se distingue.

    CHAPITRE DEUX

    ABBY

    ––––––––

    Ils m’ont tous dit que j'étais folle de quitter une entreprise si renommée pour créer la mienne. Je n’étais personne me lançant dans des activités que je ne connaissais pas. Contrairement à eux, je voulais la liberté de créer. Ne pas être constamment enfermée dans le moule qu'ils appliquent pour la plupart des clients.

    Quelle blague. Lancée depuis six mois et j'allais couler par manque de clientèle. Je ne voulais pas aller mendier mon ancien emploi. J'avais encore une certaine fierté.

    Mais si je gagnais le client qui m’a contactée hier, ça m’aiderait à me faire un nom. C’était un gros bonnet dans un groupe appelé The Flaming Arrow. Il s’appelait Gabriel McMasters. Ce n’était pas mes goûts, la musique rock, mais si je pouvais lui construire un super site web, je

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