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Les Éternels - Confiance: Confiance
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Livre électronique215 pages2 heures

Les Éternels - Confiance: Confiance

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À propos de ce livre électronique

- Moi, un ange ? C'est impossible, maman!
- Eh oui, ma Stella ! Tu as hérité du même don que moi. Et, maintenant, tu dois apprendre à t'en servir. Tu iras dans une école spéciale où on t'enseignera à prendre soin des humains. Mais tu devras être très prudente ! Personne ne doit deviner ce que tu es réellement...


***

Pour la première fois, Stella et ses amis peuvent choisir l'endroit où ils souhaitent effectuer leur stage. La jeune fille aurait aimé en profiter pour se préparer à devenir un ange guerrier, comme sa mère! Mais son désir est rapidement chassé par des cartes que celle-ci lui a léguées. Des cartes… au trésor!

L'apprentie éternelle opte donc pour un séjour d'apparence tranquille, dans une des villes marquées d'un gros X rouge. Elle espère bien découvrir ce qui a été caché là-bas!

Stella aura toutefois besoin d'aide. Heureusement, tout le monde est très gentil!... Presque trop gentil! Il lui apparaît vite qu'elle n'est pas la seule à chercher quelque chose.

Les Éternels est une collection de livres qu'il est possible de lire dans l'ordre ou pas, pour le simple plaisir de nous évader du quotidien pendant quelques heures et d'ouvrir notre cœur à la magie des anges qui nous entourent !
LangueFrançais
ÉditeurDe Mortagne
Date de sortie11 avr. 2018
ISBN9782896629671
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Auteur

Priska Poirier

Originaire de Granby, en Montérégie, Priska Poirier vit depuis plusieurs années à Candiac. Elle était enseignante au primaire lorsque l’idée du Royaume de Lénacie a germé dans son esprit. Cette série de cinq tomes vendue à plus de 70 000 exemplaires lui aura donné l’envie de vivre de sa plume et de devenir auteure à temps plein. Aujourd’hui, grâce au programme La culture à l’école, Priska sillonne le Québec et le Canada pour donner le goût de la lecture aux jeunes. En 2014, elle lance une deuxième série, Seconde Terre, et plonge tête première dans un univers de science-fiction, cette fois. En 2017, elle se lance dans une troisième série, Les Éternels, dans un univers d'anges et de magie.

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    Aperçu du livre

    Les Éternels - Confiance - Priska Poirier

    Debout sur le trottoir, bien emmitouflées dans leur gros manteau d’hiver, Stella, Emmanuelle et Victoria observaient le commerce de chaussures de l’autre côté de la rue.

    — J’imagine que tu as un plan, s’informa Emma en descendant davantage sa tuque sur sa tête pour se protéger du vent froid.

    — Bien sûr! répondit Stella. On entre… euh… puis vous demandez à essayer des bottes… et, dès que c’est possible, je me faufile dans l’arrière-boutique… On reste en communication par textos.

    — Hiiii! s’exclama Victoria en levant un sourcil ironique. Méchant plan! Tu ne voudrais pas juste leur dire que tu es la propriétaire du magasin?

    — Ben là! Non! J’ai douze ans!

    — C’est vrai, concéda la blonde. Bon. OK. On essaie ton super plan détaillé et original!

    Angéla, la mère de Stella, était une des plus célèbres chasseuses de démons que la terre ait jamais portées. À sa mort, elle avait légué son immortalité à sa fille ainsi que de l’argent et quelques immeubles répartis à travers le monde. Ces bâtisses étaient toutes extrêmement bien protégées afin qu’aucun démon ne puisse y accéder. Deux de ces bâtiments se situaient à Montréal. Il s’agissait d’une librairie et du magasin de chaussures devant lequel les apprenties éternelles se trouvaient. Quelque part dans cet édifice, une pièce secrète dans laquelle seul un ange pouvait entrer contenait divers coffrets verrouillés.

    Pour pouvoir les ouvrir, Stella devait développer ses dons et acquérir de la puissance angélique. Inscrite à l’Académie de l’Envolée, elle apprenait donc à être un ange au milieu des humains. Pour ce faire, on l’envoyait régulièrement en stage afin de rétablir la paix dans le monde et d’augmenter le niveau de bonheur de ses habitants.

    — J’aurais aimé que Raphaël soit de retour de son stage, marmonna Emma en fixant la devanture d’un air incertain.

    Si elle avait eu à définir le tempérament de Raphaël, le seul garçon de leur petit groupe d’amis, Stella aurait été obligée d’avouer qu’il incarnait son pendant masculin. Courageux, téméraire et passionné, il apprenait vite et il se montrait vaillant. Pour sa part, Emmanuelle était réfléchie, sensible et fiable. De leur quatuor, elle s’avérait la plus responsable et la plus sage. Victoria, elle, avait un tempérament de feu. Vive, drôle et décidée, elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds. Ensemble, ils parvenaient à relever les défis que leur réservaient leurs années d’apprentissage dans le monde des anges. Stella était persuadée qu’ils formeraient une superbe équipe d’anges guerriers, s’ils décidaient tous de poursuivre leur formation jusqu’à ce niveau. Prendre la relève de sa mère comme chasseuse de démons représentait un des rêves secrets qu’elle caressait le plus.

    — Essayez de poser beaucoup de questions au vendeur, recommanda-t-elle. Ça me donnera du temps.

    Les adolescentes s’encouragèrent à mettre le plus possible en pratique les conseils de leur enseignant d’infiltration. Stella entra la première et se montra discrète. Elle s’approcha suffisamment d’une famille pour avoir l’air d’en faire partie. Puis, au bout de deux ou trois minutes, elle s’éloigna de quelques pas avec la nonchalance de n’importe quelle adolescente normale, en jetant de temps à autre un regard vers les parents.

    C’était la deuxième fois qu’elle entrait ici. Au cours d’un dimanche de congé à l’Académie, elle était venue pour voir l’endroit et sentir la présence de sa mère, qui lui manquait beaucoup. Cette fois-là, elle n’était pas restée longtemps.

    Lorsque les amies de Stella pénétrèrent à l’intérieur, Victoria attira tout de suite l’attention des deux vendeurs présents en s’exclamant:

    — Wow! C’est donc ben beau, ici!

    Ensuite, elle enleva ses mitaines, sa tuque, son manteau et déposa le tout sur un banc. Un vendeur se dirigea immédiatement vers elle. Elle s’approcha d’un étalage et prit entre ses mains les souliers les uns après les autres pour les examiner sous toutes les coutures. Amusée et admirative, Stella profita du comportement extravagant de son amie pour se diriger vers l’arrière-boutique. L’autre vendeuse venait d’y entrer et l’adolescente dut attendre qu’elle en ressorte. Dès que ce fut fait, elle s’y glissa à son tour.

    La jeune éternelle se sentait nerveuse. C’était la première fois qu’elle pénétrait dans la section réservée aux employés.

    De hautes étagères chargées de boîtes de souliers occupaient presque tout l’espace. Elle les contourna rapidement et avança vers le fond. Là, tout au bout de la rangée, elle suivit les directives laissées par sa mère: elle posa ses deux mains à plat sur le mur et envoya une légère dose d’énergie angélique. Aussitôt, une portion de la paroi recula sur des rails et Stella s’introduisit dans l’interstice ainsi créé. La cloison reprit sa place et une douce lumière se diffusa dans la petite pièce. Un fauteuil, une table pour deux et une bibliothèque en constituaient le seul ameublement.

    «OK… Je ne dois pas traîner!» se dit-elle.

    Trois jours plus tôt, Jules avait mesuré sa puissance angélique. Stella était contente qu’il soit son mentor. C’est lui qui l’avait trouvée à la mort de sa mère, et la jeune fille, qui n’avait jamais connu son père, avait développé un grand attachement pour cet ange. Elle n’aurait pu rêver de mieux comme guide pendant sa formation et comme conseiller pour ses stages et ses missions. Il lui avait ainsi appris qu’elle possédait désormais suffisamment de force pour ouvrir un des coffrets laissés par sa mère. À l’insu de l’homme noir, elle avait donc décidé de venir ici avant de partir pour une nouvelle mission. Il ne lui restait qu’à repérer le bon coffret!

    Elle avança vers les tablettes et attrapa le premier d’entre eux. Elle ferma les yeux, se concentra pour lui transmettre de l’énergie et tenta de l’ouvrir. Rien. Elle prit le second, puis le troisième et le quatrième. Toujours rien!

    Stella s’empara du dernier coffret et fit un essai. À sa grande surprise, le couvercle se souleva sans présenter la moindre résistance. Fascinée et énervée, elle regarda à l’intérieur. Elle trouva un carton sur lequel un message manuscrit était rédigé dans une langue inconnue. Il y avait aussi deux vieilles cartes géographiques. Sur la plus grande, trois X étaient tracés. La plus petite, quant à elle, représentait une des zones marquées d’un X de la grande carte, mais avec beaucoup plus de détails. Finalement, un cylindre creux d’une longueur de deux centimètres se trouvait au fond de la boîte. Stella le saisit entre son index et son pouce. De fines inscriptions étaient gravées tout autour. Elle détacha la chaîne qu’elle portait, y enfila le cylindre de pierre et la remit.

    «Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire?»

    La jeune fille glissa les trois feuillets dans ses poches et laissa le coffret sur place après l’avoir refermé. Puis, elle observa longuement la porte. Son cœur battait la chamade. Sortir des objets angéliques d’un lieu protégé comportait toujours des risques.

    «En même temps, si maman a estimé que je pouvais les récupérer, c’est sûrement parce que je suis assez puissante pour en prendre soin», se rassura-t-elle.

    Elle attrapa sa tablette angélique dans la poche intérieure de son manteau et écrivit à Emmanuelle.

    Stella

    Puis-je sortir?

    Emma

    Oui. Victoria occupe les deux vendeurs. Fais vite!

    Stella tira un levier près de la porte, se faufila dans l’entrepôt et se hâta de revenir du côté des clients. Un couple de personnes âgées la regarda avec suspicion lorsqu’elle passa le seuil de l’arrière-boutique. L’éternelle s’en voulut de ne pas avoir pensé à emporter une boîte de souliers pour justifier sa présence dans la section réservée aux employés. Elle sourit au vieil homme et à la dame, leur envoya une petite vague de calme et se dirigea tout naturellement vers le mur d’espadrilles pour dissiper les soupçons.

    Après un certain temps, elle remit sa tuque et ses mitaines en fronçant le nez comme si rien ne lui plaisait et sortit tranquillement de la boutique. Quelques minutes plus tard, les filles la rejoignirent.

    — As-tu découvert quelque chose? la questionna immédiatement Victoria.

    — Oui, et toi aussi, on dirait! répondit Stella en jetant un œil au grand sac que tenait l’adolescente blonde dans sa main droite.

    — Ce sont les plllllus beeeeeelllles bottes de printemps que j’ai jamais vues! s’extasia sincèrement Victoria. Je n’ai pas pu résister. En plus, j’ai tellement fait travailler les deux vendeurs que je devais leur acheter quelque chose.

    Stella ne doutait pas que son amie avait en effet dû être intense. Le rire d’Emmanuelle lui confirma qu’elle avait vu juste.

    — Mais c’est ce que toi, tu as déniché qui nous intéresse, reprit Victoria.

    — Deux vieilles cartes géographiques, un petit cylindre avec de minuscules inscriptions dans une langue inconnue et un mot qui semble être écrit de la même façon, leur apprit-elle.

    — Ça sonne comme une chasse au trésor, murmura Emmanuelle, les yeux rêveurs.

    — Si c’est le cas, je vais avoir besoin de vous! lança spontanément Stella.

    Stella rabattit ses grandes ailes blanches dans son dos en soupirant. Elle était épuisée! Depuis trois heures, elle luttait contre le vent qu’émettait un énorme ventilateur dans le hangar d’avions des éternels sur le terrain de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau. La semaine précédente, monsieur Menzies, le directeur de l’Académie, avait décrété pendant le cours de vol:

    — Vous devez régulièrement développer les muscles de vos ailes!

    Il avait ensuite remis à chaque apprenti un horaire d’entraînement. Étant donné que Stella avait volé plus souvent que tous les autres stagiaires, on l’avait placée avec des anges en formation avancée. Elle était la seule à avoir la chance de posséder son propre médaillon d’ailes, grâce à sa mère qui le lui avait légué. Ce jour-là, elle terminait son avant-midi avec la désagréable impression de ne pas avoir été à la hauteur.

    Une voiture la ramena à l’Académie au centre-ville et elle s’empressa de rejoindre ses amis à la cafétéria. Raphaël, arrivé la veille et très vite mis au courant de leur escapade au magasin de chaussures, l’accueillit immédiatement avec une question.

    — As-tu découvert la signification des inscriptions sur le cylindre?

    — J’ignore même la langue ou le dialecte utilisé, avoua Stella. La seule chose dont je suis certaine, c’est qu’aucun des objets que j’ai rapportés n’est de nature angélique. La raison pour laquelle ma mère les a rangés dans un coffret protégé, et en plus dans un endroit où il y a plein de vendeurs qui m’empêchent d’y avoir facilement accès, m’échappe. Ils doivent d’une façon ou d’une autre revêtir une importance particulière.

    — Que vas-tu faire? s’enquit Emmanuelle.

    — Je vais peut-être en parler à Jules. Il est ange gardien d’éternels depuis si longtemps qu’il y a des chances qu’il sache immédiatement de quoi il est question, et je ne perdrai pas de temps en recherches inutiles.

    — Tu as raison, admit Raphaël. Mais on pourrait aussi penser qu’il est ange gardien d’éternels depuis si longtemps qu’il a sûrement vu plein d’horreurs, et il risque d’avoir peur de ce que ta mère t’a laissé. Si c’était le cas… il pourrait bien s’opposer à ce que tu découvres le fin mot de l’histoire.

    — N’oublie pas que c’est ton mentor…, lui rappela Victoria. Il peut donc décider pour toi où tu

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