Reflets d’intérieurs
os intérieurs sont le reflet de nos âmes, pourrait dire l’adage. La distribution des pièces et des volumes, le choix des couleurs, de la décoration, des matériaux et des meubles expriment les et collaborative, le collectif Assemble choisit de son côté de donner une seconde jeunesse à un quartier ouvrier de Liverpool en tandem avec les habitants, projet pour lequel il a été récompensé par le Turner Prize, en 2015. Qu’il soit domestique, intemporel, décontracté, sobre, fonctionnel, ludique, technologique, organique, fluide, futuriste, ornemental, conceptuel, spectaculaire, standardisé, radical ou onirique – à l’image de la reproduction à l’échelle 1/1 du légendaire (1970) de Verner Panton –, le design intérieur s’escorte depuis les années 20 d’une chronologie faite de bouleversements et de ruptures, de glissements et de constantes. Parmi ces dernières, l’influence grandissante du design scandinave depuis les années 40 – avec Finn Juhl, le pionnier danois –, la fascination exercée par le loft, depuis les années 60 et 70 – à l’image de la mythique Factory d’Andy Warhol – et la récurrence d’une question à laquelle chaque décennie doit répondre: comment voulons-nous vivre?
