Vous êtes formidable: Un guide de développement personnel pour vous aider à être à l’écoute de vos vibrations et à retrouver la magie qui est en vous

Première partie

Nous sommes

des femmes spirituelles, et vous ?

Chapitre 1

UNE PETITE PIQÛRE DE RAPPEL ?

Parlons des vraies choses

Avez-vous déjà connu un de ces moments de répit, peut-être en conduisant votre voiture ou en vous promenant dans la rue, durant lequel vous avez eu un éclair de lucidité qui vous a amené à vous demander « Qu’est-ce que je fais de ma vie ? Qui suis-je ? » Nous appartenons à une génération qui a un grand besoin d’authenticité ; nous avons dépassé tout ce que l’on a voulu nous faire croire pendant toutes ces années. Nous n’hésitons pas à remettre en cause ce qui nous a été dit. Parce que c’est ce que nous ressentons. Nous voulons quelque chose de réel. Nous voulons quelque chose de plus. Mais nous cherchons aux mauvais endroits — sur les réseaux sociaux, dans les magasins, sur nos téléphones intelligents ; l’idée étant que l’une de ces choses doit combler le vide, n’est-ce pas ?

Nous croyons que nous trouverons peut-être la légitimité, la signification et la connexion si nous réussissons selon les normes des autres, que ce soit par le nombre de suivis sur notre compte Instagram, ou par l’emploi parfait ou la tenue parfaite. Permettez-nous de partager avec vous un petit secret : ce n’est pas là que vous trouverez ce que vous recherchez, et au fond de vous-même, vous le savez très bien.

Cette chose que vous recherchez, vous l’avez depuis toujours. Cependant, nous avons grandi dans un monde tellement bruyant que nous ne savons plus comment nous y connecter pour l’écouter.

Nous vivons dans un monde différent de celui dans lequel vivaient nos parents quand ils avaient notre âge. On nous a dit que c’est un environnement fortement compétitif, où seuls les plus forts survivent. Oh ! et n’oubliez pas la disparition de la classe moyenne, la désillusion du rêve américain et le montant insoutenable de la dette étudiante. Le contexte a changé ; tout le monde a un diplôme universitaire ; tout le monde a fait des stages et suivi des formations. Le monde auquel nous avons été promis n’existe plus.

Nous savons très bien que nous ne sommes pas les seuls enfants dont les parents bien intentionnés ont encouragé les cours supplémentaires de préparation aux examens et les activités extrascolaires pour avoir le niveau nécessaire à notre entrée au collège. C’est assez ! C’est véritablement une « perte de temps ». Nous avons beaucoup d’amis qui se vantent de travailler jusqu’au petit matin pour ensuite faire la même chose dès leur réveil. Des amis du monde des affaires se plaignent en disant que s’ils veulent obtenir une promotion, se faire remarquer ou être considérés comme un atout, ils ne doivent pas partir avant leur patron qui, lui, peut rester jusqu’à 22 h. Alors, intégrez cette semaine de travail de 60 heures (si vous êtes vraiment motivé) à toute autre combinaison : une vie sociale, une vie amoureuse, une heure à la salle de sport, du temps pour cuisiner, du temps pour se reposer (de quoi parlez-vous ?!), et pouf ! Votre journée/semaine/ moment réservé pour vous-même s’est envolé.

La roue du hamster qui tourne sans fin nous a laissés fatigués, épuisés et apathiques. Nous avons perdu le contact avec notre propre voix, la voix de notre esprit. Nous savons déjà cela, à un certain niveau. Avec tout le bruit, il n’est pas surprenant que nous ne puissions pas entendre notre sagesse plus profonde. Nous devons ralentir, sortir du cycle infernal, nous calmer, commencer à nous connecter et à écouter notre intuition. L’intuition réside dans la région du cœur. Nous avons tendance à oublier que le cœur est un organe intelligent. C’est le premier organe qui se développe et c’est en fonction de lui que nous mesurons la vie. Le cœur informe le reste de la croissance du corps. Le deuxième organe à se développer est la cochlée, ou l’oreille interne. La cochlée perçoit les vibrations, et à mesure que nous continuons à nous développer, ce sont nos organes primaires qui éclairent nos sens. Notre cœur et notre oreille interne forment notre intelligence de base. Le cœur et les vibrations sont interconnectés : le cœur émet et ressent les vibrations. Nos cœurs possèdent leur propre fréquence (le rythme cardiaque) et ont une grande puissance.

En fait, si elle est mesurée par un électrocardiographe, on constate que le cœur émet une plus grande activité électrique et produit même un champ électromagnétique 5 000 fois plus fort que celui du cerveau.

Nous captons sans cesse des vibrations grâce à notre intuition qui puise les informations dans notre inconscient. Vous êtes-vous déjà dit : « je devrais, je pourrais, j’aurais dû » ? Un de ces événements où vous sentez que quelque chose ne va pas et que quelque chose se produit ? Vous avez capté une vibration.

Allons au cœur des choses

Qu’entendons-nous exactement en parlant de vibrations, d’intuition et d’esprit ? Ces termes peuvent être interchangeables au début, un mantra Nouvel Âge qui est ressenti comme quelque chose de vague et inaccessible. Vous pourriez vous demander : « Mesdames, de quoi diable parlez-vous ? » Bonne question ! Avant d’aller plus loin, veillons à ce que nous soyons tous sur la même longueur d’onde.

Premier sujet : l’intuition. Voici quelques éléments qui n’ont rien à voir avec l’intuition :

prédire l’avenir ;

lire les pensées des gens ;

parler à des personnes mortes ;

utiliser une boule de cristal.

L’intuition est innée. Ce n’est pas quelque chose qui est à l’extérieur de nous. L’intuition est l’acte de recevoir des informations à un niveau inconscient. En tant qu’êtres humains, nous recevons en permanence des informations, aussi bien consciemment (les mots même sur cette page du livre que vous détenez en ce moment) qu’inconsciemment (quelque chose chez cette personne me rend mal à l’aise).

Voici une autre façon d’y penser : votre intuition peut être considérée comme votre GPS intérieur. Quand elle est éveillée et que vous pouvez l’entendre, vous pouvez aborder la vie avec une grande facilité. Avoir, construire et faire confiance à votre intuition signifie que partout où vous allez, vous vous sentirez plus en sécurité, plus connecté avec votre moi profond. Vous pourrez faire confiance à vos choix et même être prêt à changer le monde. Autrement dit, les solutions qu’elle procure sont plus efficaces, et vous obtiendrez plus rapidement le résultat que vous souhaitez. C’est toute l’ironie de notre société moderne : c’est en levant le pied, en respirant, en se recentrant, en travaillant sur vous-même et en vivant l’instant présent que vous deviendrez plus efficace et que vous pourrez évoluer plus rapidement dans la folie dans laquelle nous vivons.

L’intuition opère conjointement avec deux partenaires très puissants, souvent contradictoires. Le défi ici est de commencer à reconnaître les différences entre votre intuition, vos émotions et votre esprit. Une fois que vous comprenez la façon dont ces choses sont entrelacées, vous pouvez apprivoiser le côté sauvage de votre ego et exploiter le pouvoir de votre intuition.

L’esprit est génial ; il nous aide à traiter toutes les informations dont nous sommes constamment bombardés et à les classer par catégories. Il nous aide à considérer le monde d’une manière logique et linéaire. Mais notre intellect n’est pas la seule façon dont nous recevons des informations, même si notre société et notre éducation nous disent autre chose. Considérez votre intellect ou votre ego (la voix de votre intellect) comme un ami qui trouve à discuter sur tout — celui qui a toujours raison. Contrôlant et centré sur les faits, il peint le monde en noir et blanc, et ne raisonne qu’en termes de bien ou de mal. Cela dit, puisque le moi est informé par le monde extérieur, il peut facilement être induit en erreur (mais il ne l’admettra jamais). Il nous joue des tours en écoutant les opinions d’autrui et se fait piéger par son plus grand ennemi, la peur — l’ego ne veut pas se voir ridiculisé.

L’ego est informé par le monde extérieur ainsi que par nos expériences, et est en grande partie façonné par les traumatismes que nous avons subis. Votre cerveau a vu des choses déplaisantes. Il a connu des relations brisées et des expériences pénibles et extrêmement douloureuses. Et durant tout ce temps, il a appris à connaître le monde dès le moment où vous avez ouvert vos jolis yeux de bébé. À partir de là, votre cerveau a commencé à apprendre à connaître et à comprendre le monde qui vous entoure. Et en fonction des expériences que vous avez connues, vous avez peut-être appris à écouter tous les autres au lieu de vous écouter vous-même.

Votre ego aimerait que vous croyiez que ses messages de peur et d’autoprotection proviennent de votre intuition. Il est à ce point sournois. Nous façonnons notre ego pour qu’il constitue un moyen de nous protéger, et c’est génial — si vous ne le laissez pas s’emballer. Considérez-le comme un chien qui aboie sans cesse. Vous aimez votre chien, vous ne voulez pas vous en débarrasser, mais vous voulez vous assurer qu’il est correctement dressé.

Mais comment pouvons-nous distinguer la différence entre la voix sournoise de notre ego et celle de notre intuition ? Posez-vous les questions suivantes : Qu’engendre cette voix ? Estelle contraignante ? Est-ce qu’elle vous terrorise ? Est-ce qu’elle vous stimule ? Est-elle créative et unificatrice, ou est-ce qu’elle vous isole ? Écouter votre cœur vous connecte, alors qu’écouter votre ego vous déconnecte. C’est aussi simple que cela.

Une distinction plus subtile peut être faite entre vos émotions et votre intuition. Les émotions sont vitales : elles communiquent des informations importantes auxquelles nous devons accorder toute notre attention. (Par exemple, la colère peut être le signe d’un besoin de limites.) Les émotions peuvent être trompeuses parce que nous les sentons si fortement dans le corps. Mais nous ne devons pas confondre notre monde émotionnel avec notre intuition. Pour les différencier, il suffit de savoir que les émotions vont et viennent, comme des vagues sur une plage qui roulent calmement à un certain moment et se déchaînent l’instant d’après, prêtes à engloutir les promeneurs dans ses remous. Mais lorsque vous êtes libéré des tourments de l’émotion, une voix plus profonde et généralement beaucoup plus sage se fait entendre. Votre intuition n’est pas aussi dramatique que votre émotion : ferme et déterminée, elle est enracinée dans le présent. Elle ne sera pas influencée par ce que vous croyez vouloir, mais restera profondément concernée par ce qui est bon pour vous.

Suivre votre intuition consiste à simplement pouvoir écouter et faire confiance à votre moi authentique, votre esprit — votre voix profonde et non pas celle de la société, de vos parents et amis, ou de votre ego. Quand vous commencez à écouter votre intuition, vous pouvez vous détendre, car vous n’écoutez plus vos peurs ou ce que les autres veulent pour vous. Vous savez intuitivement ce qui est bon, ce qui est vrai et ce qui fonctionne pour vous. Vous vous détachez de votre ego et vous commencez à vous détendre et à vous laisser porter par le flux de la vie. Il est indispensable d’apprendre à écouter votre voix profonde et à lui faire confiance pour connaître une vie heureuse et épanouie.

Cela dit, nous ne recommandons pas de ne plus écouter votre cerveau réfléchi pour ne suivre que les souhaits de votre cœur et prier pour que tout se passe bien. C’est le cas pour certaines personnes (plus de puissance pour vous !), mais la plupart du temps, cela ne fonctionne pas très bien.

La vérité est que l’intuition est au sommet de sa forme lorsqu’elle fonctionne avec notre vie émotionnelle et notre vie intellectuelle, car ce sont des partenaires complémentaires. Les meilleures amies, en fait. Être organisé et informé (c’est-à-dire votre intellect) nous permet non seulement de mettre l’accent sur notre intuition, mais aussi de nous faire confiance. Nous n’avons pas besoin de préférer l’une ou l’autre.

Apprendre à se déconnecter

Quand nous parlons avec nos amis et nos clients, ils nous demandent souvent : « Comment puis-je me connecter à mon intuition ? » Voici le premier indice : être présent. Facile, n’est-ce pas ? Pas tant que cela. Au cours de notre vie, nous avons assisté à la naissance d’Internet — un boom technologique qui a infiltré toutes les sphères de notre vie. Fini le temps où les gens n’étaient pas connectés tous les jours, du matin au soir. (Avez-vous utilisé votre téléphone depuis que vous avez commencé votre lecture ?)

Nous oublions souvent à quel point nous sommes connectés. Une question pour vous : Quand vous vous réveillez le matin, combien vous faut-il de temps avant que vous preniez votre téléphone et que vous consultiez vos courriels, personnels ou professionnels, Facebook, Instagram, Reddit, Tumblr, Snapchat et tous les autres médias sociaux que vous fréquentez ? Parions que moins d’une heure après votre réveil, vous avez consulté au moins une fois un des médias sociaux. Et nous avons raison. Nos téléphones portables sont les premières choses qui nous accueillent tous les matins, littéralement la première chose que nous touchons. Ce sont nos meilleurs amis quand nous nous ennuyons, et c’est vers eux que nous nous tournons quand nous voulons consulter les événements de la journée à l’heure du dîner. « Oh ! mon Dieu ! As-tu vu cette vidéo ? Laisse-moi te la montrer… Attends, il faut que je la trouve… » Nos téléphones intelligents sont devenus une source de réconfort comme les couvertures de bébé et une extension de nous-mêmes. Nous les aimons ; nous les détestons ; nous ne pouvons pas vivre sans eux.

Avez-vous déjà pu observer la panique d’une fillette de deux ans lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle a laissé tomber sa couverture et qu’elle ne la trouve pas ? Vous êtes-vous déjà observée quand vous vous apercevez que vous avez égaré votre téléphone ? Réaction similaire, non ?

Le magazine Science a publié récemment une expérience au cours de laquelle les chercheurs ont réuni des hommes et des femmes dans une pièce, leur ont dit qu’on allait les laisser seuls pendant 15 minutes et que leur seule tâche serait de laisser leur esprit errer. Pas trop difficile, n’est-ce pas ? Mais en fait, c’était difficile. Les gens ne réussissaient pas à le faire. Aussi, les chercheurs se sont efforcés de leur faciliter la tâche et ils leur ont même proposé des sujets sur lesquels ils pouvaient réfléchir. Les participants qui menaient l’expérience à leur domicile ont avoué qu’ils avaient triché et qu’ils avaient consulté leur téléphone au moins une ou deux fois.

L’équipe de chercheurs a donc haussé le degré de difficulté : ils ont réuni les sujets dans un laboratoire et ont ajouté des stimuli négatifs — un bouton qui administrait une petite décharge au moyen d’une pile de neuf volts. Après avoir participé au « test de choc », les participants ont tous déclaré qu’ils seraient prêts à payer un dollar ou deux pour ne plus recevoir de décharge. Les scientifiques ont alors laissé les sujets seuls dans la salle pendant 15 minutes, mais cette fois, il y avait ce bouton, celui qui allait leur administrer le choc qu’ils venaient de déclarer vouloir éviter à tout prix.

La grande question qui se pose est de savoir si les gens préfèrent recevoir une décharge