GRÂCE AUX DONNÉES RECUEILLIES SUR L’ÉTAT DE SANTÉ DE SES HABITANTS, VO’ A DÉJÀ CHANGÉ L’HISTOIRE
Aperte de vue, des vignes, des cerisiers, des châtaigniers, des collines verdoyantes et des carrières de trachyte, cette pierre avec laquelle fut construite Venise. Des cloches qui tintent, des cyclistes vêtus de couleurs criardes qui grimpent des virages en lacet. Et là, sur cette route, une place ceinte de pins parasols qui dort sous le soleil de midi.A une extrémité, un nom est inscrit en lettres majestueuses en haut d’un immense bâtiment ocre, aux volets fermés : «VO’». De l’autre côté, quelques jeunes boivent des spritz sous l’auvent d’un bar. A l’étage, six chambres à louer. C’est ici, dans ce village de la Vénétie, 3300 âmes réparties sur cinq hameaux et autant d’églises, qu’un dénouement heureux à la crise sanitaire mondiale pourrait être trouvé. C’est ici aussi que le Covid a frappé pour la première fois le sol italien. Le vendredi 21 février, Alessio, un des patrons du bar, est chez lui quand, à 17 heures, la sonnerie de son téléphone retentit. « Une
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